Aller au contenu principal

Des cotations plus basses qu'en 2017

L'amorce d'une baisse de collecte européenne permet d'éviter une chute plus forte des cours.

© S.Leitenberger

La collecte européenne affichait -0,5 % en août par rapport à août 2017. " L'impact du climat chaud et sec n'est pas très marqué. Reste à voir, dans les mois à venir, comment les problèmes de disponibilité et de qualité fourragères joueront sur la collecte ", s'interroge Gérard Calbrix, économiste à Atla. La collecte progresse aux États-Unis, en Argentine, en Nouvelle-Zélande. " Les USA exportent plus, et le gouvernement a instauré un programme d'aide pour nettoyer le marché, très engorgé là-bas. "

La cotation française du beurre baisse depuis début septembre et a atteint 4 800 euros par tonne à la mi-octobre, ce qui reste un niveau encore élevé. " La consommation européenne a diminué, à cause des températures élevées et des prix élevés au détail. Les acheteurs industriels (pâtisserie, biscuiterie...) avaient constituté des stocks de beurre et ont subi aussi une baisse de la consommation ; il n'ont donc pas besoin de racheter tout de suite. Le cours français a rejoint les cours allemands et néerlandais. Les prix pourraient ne plus vraiment baisser. "

La cotation de poudre de lait écrémé diminue depuis début septembre. Les stocks publics européens restent à des niveaux élevés, environ 240 000 tonnes. " La Commission n'a pas réussi à vendre grand-chose en octobre : environ 2 400 tonnes en début de mois et sans doute peu de volume pour la deuxième adjudication. Le marché doit absorber ces volumes vendus. "

Le stock européen des fromages d'exportation (gouda, edam...) s'est alourdi pour dépasser les 450 000 tonnes. Cela pèse sur les cours qui restent sous leur niveau de 2017. " Les cours sont encore stables en octobre, mais il est à craindre qu'ils ne baissent vers novembre-décembre ", estime Gérard Calbrix.

Les plus lus

<em class="placeholder">Denis Battaglia, éleveur laitier en Meurthe-et-Moselle, devant son silo de maïs</em>
« Nous avons toujours plus d’un an de stocks d’avance en fourrages »

Le Gaec du Rupt de Viller, en Meurthe-et-Moselle, refuse de se retrouver confronté à un manque de stocks fourragers. Au fil…

<em class="placeholder">Prairie avec une vache Normande et une vache de race Prim&#039;Holstein en Mayenne. </em>
Prairies permanentes : la Commission européenne donne son feu vert pour l’assouplissement

La demande de modification des règles des BCAE 1 et 9 encadrant les prairies permanentes et les prairies sensibles dans la PAC…

éleveurs laitiers Flore et Antoine Renoult
« Du "bale grazing" en hiver pour nos 300 vaches taries »

Le Gaec de la Louisiane, en Loire-Atlantique, pratique le « bale grazing » depuis six ans, durant deux mois l’hiver, pour ses…

<em class="placeholder">Romain Lelou devant son robot de traite.</em>
« Nos 135 vaches, traites par deux robots saturés, pâturent jour et nuit en Loire-Atlantique »
Au Gaec du Champ-Léger, en Loire-Atlantique, les éleveurs ont fait le pari de traire avec deux robots jusqu’à 140 vaches, et ce 2…
%agr
Biolait : « Nous n’avons plus les moyens d’accueillir tout le monde partout en France »

Alors que des éleveurs laitiers bio sont concernés par les annonces d’arrêt de collecte de Lactalis, Biolait, dont le slogan…

Jean-Paul Louis: « En réalisant le mélange pour six mois, nous distribuons une ration stable dans le temps. »
« Nous mélangeons tous nos coproduits en un silo unique »

Au Gaec de Grimaneau, en Meurthe-et-Moselle, les associés réalisent eux-mêmes, tous les six mois, leur propre mélange de…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir lait
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière Réussir lait
Consultez les revues Réussir lait au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière laitière