Emploi agricole
Main d'œuvre : l'agriculture peine toujours à recruter
Emplois saisonniers, remplacement ou contrats à durée indéterminée : les candidats qualifiés et motivés font défaut. Les entreprises et organisations agricoles tentent de les attirer et un site permet de mettre en relation chercheurs d’emploi et employeurs.
Emplois saisonniers, remplacement ou contrats à durée indéterminée : les candidats qualifiés et motivés font défaut. Les entreprises et organisations agricoles tentent de les attirer et un site permet de mettre en relation chercheurs d’emploi et employeurs.
L’agriculture et l’agroalimentaire recrutent mais doivent faire face à une pénurie de main d’œuvre. Tel est le constat dans de nombreuses productions et dans de nombreuses régions.
Du coup, les entreprises font preuve d’imagination pour trouver des candidats. « En Bretagne, la Cooperl se lance dans une démarche ambitieuse qui englobe la détection des candidats et leur formation en apprentissage » rapporte Réussir Porc.
Initiative similaire, cette fois en viticulture. La région Centre Val de Loire vient de « lancer une formation pour faire face aux postes à pourvoir », relate France Bleu. Car la vigne recrute mais « elle peine à trouver des bras, notamment dans les plus petits vignobles comme ceux de Reuilly et Quincy ».
Pour mettre en adéquation l’offre et la demande, le gouvernement a créé un site internet qui a fait peau neuve début 2019. lagriculture-recrute.org met en relation les candidats et les employeurs dans toutes les régions de France.
Dans l’Oise, les professionnels rencontrent comme dans beaucoup de régions des « difficultés récurrentes » à recruter dans le secteur agricole, note l’Oise agricole. C’est pourquoi, « la Fédération départementale des syndicats d’exploitants agricoles (FDSEA) du département s’est rapproché, depuis mars 2014, de l’Association nationale pour l’emploi et la formation en agriculture (Anefa), » explique le journal départemental.
La pénurie de main d’œuvre peut aussi se faire sentir sur les exploitations agricoles, pour assurer des remplacements. L’Auvergne agricole cite le cas des secteurs de Besse et d’Ardes-sur-Couze où « le Service de remplacement a bien du mal à répondre aux attentes de ses adhérents ». Rien que sur ces deux zones de production, l’association recherche depuis plusieurs mois cinq salariés en équivalent temps plein (ETP). « La difficulté n’est pas de les former mais de les garder », explique Frédéric Roux, animateur du réseau.
Lire aussi dasns La Dépêche : "Agriculture, services, restauration : les secteurs qui recrutent le plus"
et dans l'Agriculteur de l'Aisne : " Plus de 250 000 projets de recrutement en agriculture en 2019 ".