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Coopération
Une année étale pour la nutrition animale française

Les chiffres 2019 de la coopération devraient confirmer des volumes en aliments Volailles et Porcs en baisse, et en légère hausse en aliments Bovins.

La légère progression des aliments Bovins (26 % des volumes) couvre presque le déficit dans les autres espèces.
© Rodolphe de Ceglie
Coop de France Nutrition animale a confirmé que l’année 2019 devrait être du même niveau que 2018 avec une prévision de production à 20,8 Mt, lors de sa convention du 6 novembre. Les fabrications d’aliments Volailles, qui représentent 42 % des volumes, sont en léger retrait, principalement en raison de l’aliment Dinde. En aliments Pondeuse et Poulet de chair, les tendances sont haussières. Mais elles ne reflètent pas les évolutions de la consommation de produits animaux dans l’Hexagone, puisque les importations de volailles de chair continuent de croître. La légère progression des aliments Bovins (26 % des volumes) couvre presque le déficit dans les autres espèces. En porc (23 %), la production enregistre aussi un repli. Même si ce retrait est moins sensible que les années précédentes, la production française ne tire pas autant profit qu'espéré des tensions sur les marchés mondiaux, touchés par la peste porcine africaine. Le segment qui affiche la plus forte croissance est l’alimentation animale biologique. Elle devrait, en effet, probablement dépasser les 580 000 t fin décembre, une hausse de plus de 100 000 t sur 2018. La production nationale a quasiment doublé en cinq ans. La volaille tire la production, aliments Pondeuse en tête.

Un parc industriel assez stable

Avec de 311 usines qui appartiennent à 201 entreprises (70 coopératives), la production conserve un parc industriel plutôt stable en nombre, quoique certains sites se trouvent réaffectés soit vers des productions bio, soit vers le traitement de matières premières. Le secteur emploie 15 200 personnes pour 6,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires.

Les syndicats professionnels investissent en commun sur l’innovation et la formation. Ils ont ainsi lancé un certificat de qualification professionnelle pour valoriser les acquis des salariés, une école avec l’Aftaa (spécialiste des formations en alimentation et productions animales) pour former les technico-commerciaux en alternance, un observatoire de la sécurité en usine avec Tecaliman. Ils soutiennent également le projet, toujours avec Tecaliman, d’une plate-forme technologique (Apitec).

 

 

 

 

 

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