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Logistique
Un coup porté à la compétitivité du site portuaire et de l’élevage breton

Ces grèves du personnel du port de Lorient ont un coût. « Et c’est une nouvelle fois la filière élevage bretonne qui va devoir payer », ajoute l’association qui dénonce « un préjudice abusif directement porté aux éleveurs bretons déjà fragilisés ». Le surcoût induit par le blocage à quai d’un bateau s’élève à environ 20.000 $/jour (et jusqu’à 100.000 $/jour, selon la période). Par ailleurs, « les stocks de matières premières devraient se tarir rapidement chez les fabricants de nutrition animale si la grève venait à perdurer ». « A l’heure où la compétition économique se fait plus accrue, où la crise appauvrit les filières, le Collectif appelle tous les acteurs à ne pas céder aux injonctions des grévistes » et demande la reprise immédiate du travail. Il pointe le risque de contagion aux autres ports français en cas de capitulation sur la question et demande « aux pouvoirs publics et aux employeurs de prendre les mesures appropriées pour sanctionner toute transgression éventuelle du droit du travail ou de la réglementation portuaire ». En février dernier, le collectif estimait les pertes pour le secteur la nutrition animale liées aux blocages des ports de Brest, Lorient, Saint-Nazaire et Saint-Malo à 52 M€ sur un an.

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