Le point de vue de …
Philippe Deiss, directeur général du Grand port maritime de Rouen
« Les céréaliers ont besoin du canal Seine-Nord Europe (SNE) et nous avons toujours estimé qu’il représentait un potentiel important de développement pour nous. C’est une opportunité d’élargir notre hinterland, notamment agricole. Les entreprises céréalières du port de Rouen se sont, de fait, fortement mobilisées en faveur de sa réussite. Elles ont commencé à étudier de possibles implantations le long de son trajet pour drainer davantage de marchandises et les acheminer sur Rouen. Sénalia a même réfléchi, dans un mode un peu dégradé du projet, à installer des plateformes (à l’image du projet de Languevoisin, soutenu par l’Union Canal Seine-Nord, cf. n°3945 p. 2, NDLR) sur ce qui pourrait être demain le canal SNE, et à desservir Rouen par des gabarits plus petits, qui utiliseraient le réseau fluvial existant. »