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Le port de Lorient toujours paralysé par la grève

« Doit-on alourdir les charges de plus de 40.000 éleveurs bretons déjà fragilisés pour répondre aux exigences d’une quarantaine de personnes d’ores et déjà privilégiées ? », s’interroge le Collectif pour la libération des ports de commerce dans un communiqué du 19 octobre en réaction à l’ouverture de négociations entre les manifestants et la région Bretagne. Les exigences des grévistes ont un coût qui sera répercuté sur tous les maillons de la filière jusqu’au client final, à savoir l’éleveur, fait valoir l’organisation. « Après plus de quarante ans de revendications permanentes du personnel portuaire, la filière agricole ne peut plus accepter de payer des coûts supplémentaires », s’agace-t-elle. De plus, « céder aux exigences des grévistes présente un risque de répercussion au niveau de l’ensemble du personnel, dans tous les ports français », estime le Collectif. Les grèves à répétition affectent la compétitivités des ports bretons face aux ports européens, regrette l’organisation. Après une nouvelle semaine de mouvements sociaux, « il y a urgence. Nous demandons au conseil régional de Bretagne, en qualité de propriétaire du port de commerce, de s’assurer de la reprise du travail au port de Lorient, dans l’intérêt de tous », insiste Hervé Vasseur, président du Collectif.

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