Entreprises
La Fête du pain célèbre la Génération Boulangerie
« Pour que le métier perdure, nous devons croire en l’avenir de la profession et donc aux jeunes générations », souligne Jean-Pierre Crouzet, président de la CNBPF, à l’occasion de la présentation de la Fête du pain 2013. C’est pourquoi, du 13 au 19 mai, elle célèbrera son 18e anniversaire en mettant à l’honneur les professionnels de demain. « Qu’ils soient apprentis, étudiants, vendeurs, boulangers ou encore cadres dirigeants, les jeunes de la Génération Boulangerie sont fiers de leur profession et souhaitent partager leurs expériences et leurs savoir-faire », indique le dossier de presse. Les jeunes âgés de 16 à 30 ans représentent 55 % des professionnels de la boulangerie-pâtisserie, dont plus de 20.000 apprentis à la fabrication et à la vente. « Pour la nouvelle génération, il s’agit d’un secteur séduisant sous plusieurs aspects : la boulangerie recrute en permanence ; (...) les jeunes, dès leur entrée sur le marché du travail, peuvent gagner leur vie correctement », en plus d’une convention collective des boulangers de qualité, explique Jean-Pierre Crouzet.
Des métiers d’avenir
Douze millions de consommateurs franchissent chaque jour le seuil d’une boulangerie. Et, bien que l’attirance vers le sucré et les pâtes molles puisse parfois le détourner de certains produits, « force est de constater que le jeune adulte renoue avec le plaisir de manger du pain », remarque Joseph Nicot, président de l’ANMF, qui ajoute : « La boulangerie est un métier d’avenir. Encore faut-il le faire savoir ! »
Un avis partagé par Sylvia Pinel, ministre de l’Artisanat, du Commerce et du Tourisme : « Il faut valoriser ces métiers, ces savoir-faire et montrer aux jeunes, aux professeurs et aux parents les possibilités qui s’offrent dans l’artisanat pour travailler ou même reprendre une entreprise. » Ce sont les deux grandes priorités du Pacte pour l’artisanat que la ministre a présenté le 23 janvier dernier. « En effet, les opportunités d’embauche sont nombreuses et les artisans vont être nombreux à devoir passer le flambeau dans les dix prochaines années », conclut-elle.