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Joseph Nicot, Chevalier de la Légion d’Honneur
Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a remis, le 20 mars à Paris, les insignes de la Légion d’Honneur à Joseph Nicot, président de l’ANMF et d’Intercéréales. Le représentant de l’état a salué son « envie de réussite et de promotion » de ces secteurs. « C’est aussi la filière céréalière, à travers moi, que vous honorez », a déclaré Joseph Nicot lors d’une cérémonie rassemblant de nombreuses personnalités du monde des grains.
Il s’est familiarisé aux métiers de la meunerie et de la nutrition animale dès l’âge de 14 ans. Lors de ses premières participations au conseil d’administration de l’ANMF en 1978, il reconnaît « avoir été plutôt contestataire. Les gens qui me connaissent savent que j’ai l’habitude d’intervenir et de préciser mes points de vue, même s’ils dérangent. » Entouré de son frère et de ses fils, il a choisi il y a quelques années de leur laisser la direction des affaires familiales en Bourgogne pour voir s’il était « capable de réussir dans un autre environnement ». « L’engagement d’entrepreneurs, au travers de familles, constitue le socle sur lequel réside notre capacité à regagner en compétitivité et à exporter », estime, à ce propos, le ministre. Celui-ci a par ailleurs salué « la construction commerciale autour de la qualité d'un produit céréalier » développée avec Banette, dont Joseph Nicot a été président et l’un des pères fondateurs. Le représentant des meuniers a profité de l’occasion pour faire part des inquiétudes de la profession sur la question du transport, « poste le plus important de notre compte d’exploitation ». En cause, « l’écotaxe et les mesures fiscales évoquées sur la qualité de l’air ».
Des vertus de l’interprofession
Président d’Intercéréales depuis deux ans, Joseph Nicot est devenu un « fervent défenseur de cette organisation à la française », favorisant « concertation » et « compréhension » entre producteurs, collecteurs et transformateurs, aux intérêts « potentiellement contradictoires ». Pour le ministre de retour de Bruxelles, la reconnaissance de la pertinence et la validité des interprofessions par l’UE, « est aussi une reconnaissance de votre engagement ».