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Promotion générique
“La portion de fruits en +” : comment la filière des fruits élaborés se lance dans la communication

Le groupe Fruits de la Fiac s’appuie sur une étude OpinionWay sur l’opinion des Français concernant les usages et la praticité des compotes, conserves et autres fruits élaborés. Des leviers pour stimuler encore davantage les achats sont même évoqués.

La consommation de fruits élaborés ne vient pas cannibaliser celle du frais mais au contraire vient en complément. Photo d'archives
© Fiac / Materne

Cela a été évoqué, mais presque à mi-mots : le groupe Fruits de la Fiac (Fédération française des Industries d’Aliments Conservés), pour la première fois depuis très longtemps, va communiquer. L’annonce a été faite lors d’un petit déjeuner de presse le 24 mai à Paris, lors duquel les professionnels ont témoigné sur leur filière, leurs entreprises et ont été longuement interrogés par les journalistes sur les actualités conjoncturelles du marché.

Une consommation des fruits élaborés qui ne cannibalise pas celle du frais

« Nous lançons la campagne de communication “le fruit en +”, confirme Adrien Mary, délégué général de la Fiac. Les seuils du PNNS ne sont pas suivis, et la consommation de fruits est un enjeu face à l’obésité qui continue de croître en France. Nous pensons que nos produits sont un bon complément à la consommation de fruits frais et nous voulons donc les promouvoir ».

La consommation de fruits transformés en effet ne vient pas cannibaliser celle en frais. Les deux segments progressent chacun en parallèle depuis des années. Ainsi, chez l’adulte, la consommation en frais est passée de 109 g/jour en 2007 à 127 g/jour en 2019, là où celle des fruits élaborés est passée de 7 g/jour en 2007 à 13 g/jour en 2019. « La consommation de fruits élaborés est un complément à celle du frais », revendiquent ainsi les professionnels de la Fiac.

Céline Richonnet (directrice Nutrition de Materne) cite même une étude du Credoc de 2019 : « Les enfants qui consomment des fruits élaborés sont déjà consommateurs de fruits frais, donc on ne vient pas cannibaliser les produits frais mais plutôt les desserts élaborés, les gâteaux. Il y a une culture du fruit. On veut la revendiquer, nous sommes la portion de fruit en plus ».

 

Une étude OpinionWay pour dresser le portrait du consommateur de fruits élaborés

Le groupe Fiac, pour la première fois depuis des années, va donc communiquer. « On n’en est qu’aux prémices ! », relativise Adrien Mary. Première étape : une étude OpinionWay, pour conforter la filière de l'intérêt, dans le cœur des Français, des fruits élaborés. Deuxième étape : « Réunir les acteurs du marché pour réfléchir ensemble sur comment communiquer et pour les faire témoigner ». Des actions de relation presse sont donc au programme pour les prochains mois et la Fiac ne se refuse pas à faire évoluer son plan de communication.

« Nous voulons faire adopter le réflexe “le fruit en plus” : avec les fruits élaborés, plus de praticité, plus de plaisir, une diversification des moments et des usages, et pour tous », résume Anne-Laure Jardin, directrice Marketing de Charles & Alice.

Les fruits élaborés font déjà partie intégrante des habitudes des Français, puisque la quasi-totalité (98 %) déclare consommer au moins un type de produit et plus des trois quarts en mangent au moins une fois par mois, révèle la première enquête OpinionWay* pour le groupe Fruits de la Fiac sur la perception, les usages et attitudes des Français en matière de consommation de compotes, de fruits en conserves, de bocaux et surgelés.

« On note néanmoins des différences comportementales intéressantes, souligne Frédéric Micheau, directeur études OpinionWay. Si hommes et femmes consomment de manière identique, en revanche il y a une évolution générationnelle marquée, avec les jeunes consommant moins que les seniors (75 % vs 79 %), et une différence sociologique avec les catégories CSP + plus consommatrices que les plus modestes (82 % vs 76 %). Et à l’instar d’autres produits alimentaires, quand des enfants sont présents dans le foyer, la consommation de fruits élaborés augmente aussi (85 % vs 76 %) ».

Catégories plus populaires que d’autres

Par produit aussi, des différences sont à noter : confitures et compotes sont les produits les plus populaires et consommés plus souvent (42 % au moins une fois par semaine pour la confiture), tandis que conserves et surgelés, certes consommés, le sont moins fréquemment (conserves : 76 % dont 22 % au moins une fois par mois ; surgelés : 61 % dont 15 % une fois par mois).

Modes de consommation

Les Français diversifient les modes de consommation : en dessert ou préparés (52 %) surtout pour les femmes et les CSP+, en salade de fruits (50 %) en particulier chez les seniors et nature tels quels (45 %) en particulier chez les jeunes et les CSP+. « Mais les fruits élaborés sont aussi consommés, de manière moins importante, dans des plats cuisinés sucrés salés (20 %), dans des bols avec des céréales, du yaourt (18 %) ou pour faire de la confiture ou des pâtes à tartiner (18 %) ou en smoothie (14 %) », note Frédéric Micheau.

 

 

Pratiques, économiques, et sains : les Français revendiquent les avantages des fruits élaborés

« Les Français associent aux fruits élaborés des bénéfices multiples et variés : pratiques, d’un bon rapport qualité prix et bénéfiques pour la santé », résume Frédéric Micheau.

Les avantages pratiques des fruits élaborés sont reconnus par la quasi-totalité des Français : on peut en consommer toute saison (92 %) et ils se conservent longtemps (91 %), ils permettent de varier les fruits en d’en augmenter la consommation (fruits d’été, fruits tropicaux). Ils sont en outre adaptés à toute la famille (88 %).

Au-delà de la praticité, les Français reconnaissent le plaisir d’en consommer (84 %). Et deux items ressortent, incontournables dans le contexte inflationniste et post Covid actuel : la diminution du gaspillage alimentaire par des portions adaptées et le bon rapport qualité prix sont soulignés par les consommateurs (81 % et 77 % respectivement). La santé aussi, avec une contribution aux 5 fruits et légumes par jour (76 %) et l’aspect produits sains nutritionnellement parlant (74 %).

 

Des leviers pour augmenter encore plus la consommation

« Nous avons également identifiés toute une série d’éléments qui pourraient être activés pour développer davantage les achats de fruits élaborés, souligne Frédéric Micheau. Les Français sont dans une attente très forte d’informations. »

Ainsi, les consommateurs seraient motivés à acheter encore plus de fruits élaborés si ceux-ci présentaient sur leurs emballages plus d’informations (54 %), en particulier sur l’origine des fruits, la composition, le procédé de fabrication et sur les conditions de production (respectivement pour 29 %, 24 %, 20 % et 19 % d’entre eux). Plus d’informations quant à la consommation de ces fruits (recettes, équivalence…) serait motivant pour 44 %.

Autre levier pour 49 % d’entre eux : la mention d’une appellation, d’un label ou d’une certification (dont label de qualité pour 29 %, bio pour 25 %, Siqo d’origine pour 24 %).

Enfin, 34 % souhaitent l’apposition d’un score (Nutriscore pour 26 %, échelle environnementale pour 15 %). « C’est un item qui monte et encore plus chez les jeunes : 24 % d’entre eux souhaitent un score environnemental là où les Français en général ne sont que 15 %. »

 

 

*Méthodologie. L’étude sur la perception, les usages et attitudes des Français en matière de consommation de compotes, de fruits en conserves, de bocaux et surgelés a été réalisée par OpinionWay auprès d’un échantillon de 1 000 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, constitué selon la méthode des quotas, au regard des critères de sexe, d’âge, de catégorie socio-professionnelle, de catégorie d’agglomération et de région de résidence. Les interviews ont été réalisées en ligne sur système CAWI (Computer Assisted Web Interview) les 23 et 24 mars 2022. Pour un échantillon de 1 000 personnes, la marge d’incertitude est de 1,5 à 3 points au plus.

 

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