Agriculture de précision
La modulation de densité de semis en maïs permet de faire des économies de bout de parcelle
C’est ce que l’on appelle de l’agriculture de précision. Moduler la quantité de grains m2 par m2 est une approche technique financièrement gagnante en culture de maïs. Elle permettrait d'économiser jusqu'à 50 euros/ha. Pour mesurer plus finement les effets de cette modulation, la société Dekalb a mené des expérimentations dans la Manche avec l’ETA Dubois.
C’est ce que l’on appelle de l’agriculture de précision. Moduler la quantité de grains m2 par m2 est une approche technique financièrement gagnante en culture de maïs. Elle permettrait d'économiser jusqu'à 50 euros/ha. Pour mesurer plus finement les effets de cette modulation, la société Dekalb a mené des expérimentations dans la Manche avec l’ETA Dubois.

Marine Nevannen est responsable d’expérimentation Grand-Ouest chez le semencier Dekalb, filiale du groupe agrochimique Bayer. Le 3 mai, elle a piloté une expérimentation avec l’ETA Dubois, à La Croix Avranchin dans la Manche. Objectif : montrer que la modulation de densité de semis du maïs peut faire gagner jusqu’à 50 euros à l’hectare par rapport à un semis conventionnel.
L’Agriculteur normand a interrogé la responsable de ces essais et réalisé une vidéo de présentation de cette journée.
« Nous sommes dans l’agriculture de précision », explique en préambule Marine Nevannen. Mais avant de parler densité de semis de maïs, il faut « connaître la densité optimale pour chacune des variétés que nous commercialisons car elles réagissent toutes différemment ». L’objectif des tests mis en œuvre est ensuite « savoir combien on gagne en faisant varier la densité de semis sur chaque m2 de la parcelle en tenant compte de son potentiel ». Il est donc important de connaître le potentiel de chaque parcelle. Ces informations fournies par cartographie, avec ou sans satellite, peuvent permettre de connaître la texture du sol, la réserve utile… Après avoir décidé de la variété à appliquer, « on définit la densité par zone de potentiel » explique Marine Nevannen. Toutes ces données sont rentrées dans la console du semoir capable de moduler. Et une fois qu’on est au champ, « c’est automatique ».