La DEP toujours présente aux États-Unis, mais plus au Québec
Le nombre de foyers de DEP aux États-Unis a considérablement baissé puisqu'en octobre 2015, avec moins de 300 nouveaux cas, le recul est de 44 % par rapport à la moyenne 2015. C'est ce qu'annonce David Burch, expert, dans PigProgress (1).
Il met toutefois les professionnels en garde contre le risque accru de survie du virus en conditions hivernales et appelle tous les acteurs à continuer à respecter les règles de biosécurité mises en place depuis l'apparition du virus sur le sol américain. Il constate d'ailleurs que la mise en place de ces mesures a aussi contribué à la maîtrise du SDRP dont l'incidence cumulée est passée de 35-40 % par an à 20-25 % aujourd'hui.
Ces mesures de biosécurité, on le sait, ont permis à la filière québécoise de contenir la propagation du virus. Et tout récemment, l'équipe québécoise de santé porcine (EQSP) annonçait que le dernier élevage atteint de DEP avait retrouvé son statut négatif (2). Si le Québec ne compte donc plus aucun cas positif vis-à-vis du SDRP, l'EQSP rappelle l'importance du respect de la stratégie « gagnante » développée au cours de ces derniers mois. Entre autres des tests réguliers dans les abattoirs et les centres de rassemblement, des vérifications sur leur statut sanitaire des porcs avant l'achat et des restrictions ou recommandations d'utilisation de certaines matières premières pour l'alimentation des porcs (plasma bovin, céréales en provenance de lieux contaminés).
(1) PigProgress, 16 novembre 2015
(2) Echo Porc, 23 novembre 2015