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La cellule Recherche Innovation Transfert formée par l'Acta, l'APCA et l'Inrae veut monter en puissance

Issue de la collaboration de l’Acta, de l’APCA et de l’Inrae, la cellule Recherche innovation transfert (RIT) a dressé son bilan 2019 lors du dernier Salon de l’agriculture. Elle a aussi dévoilé un programme 2020 ambitieux.

Au Salon de l'agriculture, Sébastien Windsor, président de l'APCA (à droite) et Philippe Mauguin, président de l'Inrae (à gauche), ont présenté le premier bilan de la cellule de transfert de l'innovation qu'ils ont constituée avec l'Acta. © C. Gerbod
Au Salon de l'agriculture, Sébastien Windsor, président de l'APCA (à droite) et Philippe Mauguin, président de l'Inrae (à gauche), ont présenté le premier bilan de la cellule de transfert de l'innovation qu'ils ont constituée avec l'Acta.
© C. Gerbod

Constituée il y a un an, la cellule Recherche innovation transfert (RIT) a pour vocation d’accélérer la diffusion de connaissances « actionnables » sur les problématiques prioritaires de l’agriculture. Elle s’est rodée sur le sujet de la sortie du glyphosate en constituant le Centre de ressources glyphosate/herbicides accessible sur la plate-forme ecophytopic.fr.

La méthodologie consiste à recenser les connaissances disponibles, à mobiliser des experts, à synthétiser et mettre en forme sous une diversité de formats (articles, fiches techniques, exemples, vidéos…).

La promotion de l’outil fait aussi partie du défi. Pour son année 1, la cellule a mis en ligne 65 ressources, consultées par 10 000 utilisateurs avec plus de 36 000 pages visitées. Plus de 350 acteurs du conseil ont été informés de cette nouvelle ressource, via notamment de la participation à différents événements type journées techniques ou salons.

Quatre nouveaux chantiers s’ajoutent en 2020

Pour les productions végétales, un chantier sur la gestion de l’enherbement et la réduction des herbicides inclura notamment des trajectoires d’agriculture de conservation des sols se passant de glyphosate.

Un chantier sera spécifiquement consacré aux alternatives au cuivre en viticulture.

Le troisième sujet s’attaquera à l’introduction des plantes de services.

Le thème du changement climatique a aussi été évoqué. L’identification et la diffusion de pratiques culturales qui permettent de s’y adapter sont aussi jugé prioritaire.

« Nous devons commencer à imaginer la massification. Il ne faut pas s’arrêter au transfert aux techniciens », a estimé Sébastien Windsor, président de l’APCA, en évoquant la territorialisation de la cellule pour être au plus près du terrain, donc des agriculteurs.

A lire aussi : Un nouveau cap donné pour la recherche publique

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