Aller au contenu principal

Herta lance une nouvelle filière « Engagé et bon »

À l’occasion de la semaine de l’agriculture française, Herta a présenté la nouvelle filière « Engagé et bon » lancée en partenariat avec Porvéo, Socopa et la plateforme blockchain Connecting Food.

Pour Herta, leader français du jambon avec 25% de part de marché, la gamme Engagé et bon qui regroupe les principales promesses sur le jambon répond aussi à une volonté de simplification de l’offre de jambon.
Pour Herta, leader français du jambon avec 25% de part de marché, la gamme Engagé et bon qui regroupe les principales promesses sur le jambon répond aussi à une volonté de simplification de l’offre de jambon.
© Herta

Depuis avril 2021, Herta propose une nouvelle gamme de jambon « Engagé et bon » issu de porcs français, élevés sans traitement antibiotique dès la naissance, nourris sans OGM, avec une conservation sans nitrites grâce à des extraits végétaux et un antioxydant et emballé dans une barquette en papier recyclable. Les porcs sont fournis par des éleveurs de Pays de la Loire et Normandie de Porvéo, groupement porc de Terrena, qui bénéficient d’un complément de rémunération. Ils sont abattus sur le site d’Evron de Socopa, en Mayenne. Puis les jambons sont transférés à l’usine Herta d’Illkirch, en Alsace.

 

 
Selon Connecting Food, le fait qu’une marque soit totalement transparente a un vrai impact sur la préférence pour la marque.
Selon Connecting Food, le fait qu’une marque soit totalement transparente a un vrai impact sur la préférence pour la marque. © Herta
« Herta est engagée depuis 50 ans en faveur d’une alimentation bonne et simple et engagée avec le monde agricole, a déclaré Arnaud de Belloy, directeur général de Herta France. La gamme Engagé et bon répond aux attentes des consommateurs en termes de simplification des recettes, d’emballages recyclables, de porc français élevé sans antibiotique et sans OGM, avec une meilleure valorisation pour les éleveurs. » Un premier objectif est de commercialiser 1 000 tonnes de jambon Engagé et bon, sur un total de 20 000 tonnes de jambon, avec une extension possible à terme à d’autres produits de charcuterie.

 

Sécuriser et stabiliser le revenu

Pour Porvéo (320 éleveurs, 750 000 porcs par an), le respect du cahier des charges passe par la biosécurité, l’attention au bien-être animal, avec l’utilisation de l’application Tibena de Terrena, par une castration sans douleur à partir de 2022, Socopa ayant fait le choix de ne vendre que des mâles castrés, et par un approvisionnement en aliment par Terrena ou des fournisseurs référencés. En contrepartie, un complément de prix est apporté, avec une partie fixe de 0,05 euro par kilo carcasse et une partie variable. « 20 % du volume est payé selon le coût de production, notamment le prix des aliments réévalué tous les trimestres, a précisé Thierry Lambert, président de Porvéo. Et cette collaboration s’inscrit plus largement dans la logique de contractualisation triennale établie dans la filière préférence Herta. »

Deux mille porcs par semaine produits par 30 éleveurs devraient être commercialisés en Engagé et bon. En plus des jambons, Socopa cherche aussi une meilleure valorisation du reste de la carcasse. Une partie est notamment valorisée en viande fraîche chez Monoprix, sur un créneau premium, et des essais sont faits en saucisse fraîche. La traçabilité de la filière est assurée par la plateforme blockchain Connecting Food, qui vérifie la conformité de chaque lot, sécurise les informations en les rendant infalsifiables et les restitue au consommateur. « En scannant le QR code de la barquette, le consommateur accède à une webapp sur laquelle il peut entrer le numéro de lot du produit pour connaître toutes les informations sur l’élevage, le transport, l’abattage et la transformation de ce lot », a précisé Maxine Roper, cofondatrice de Connecting Food.

Rédaction Réussir

Les plus lus

<em class="placeholder">François Pinsault dans la partie engraissement du bâtiment cochettes : « Ce bâtiment nous permettra de produire sur site 676 cochettes en introduisant seulement 10 ...</em>
« Nous produisons les cochettes pour notre élevage de 1 400 truies »
La SCEA de Bellevue a investi dans un nouveau bâtiment destiné à élever les cochettes nécessaires au renouvellement de son…
<em class="placeholder">« Le silo tour est un investissement structurant » estiment Marie-Pierre Roul, Timothée Roul, 3ème en partant de la gauche, et Emmanuel Chapeau, à droite, ici avec ...</em>
"Avec notre nouveau silo tour, nous augmentons l’autonomie alimentaire de notre élevage de porcs"
À l’occasion d’un agrandissement, le Gaec des Palis a construit un silo tour qui va lui permettre d’optimiser son assolement et d…
<em class="placeholder">Une partie du bureau d&#039;Airfaf :  de gauche à droite : Samuel Morand, Laurent Ferchal (trésorier), Jean-Lou Le Gall (ancien président), Stéphane Demeuré (actuel ...</em>
Alimentation des porcs : « Nous améliorons nos performances grâce à notre fabrique d'aliment à la ferme»

À l’occasion d’une journée organisée par Airfaf Bretagne, Sabine et Stéphane Demeuré ont présenté trois axes de travail sur l’…

<em class="placeholder">Benoît Julhes, Gaec du Puech Laborie :  «L&#039;atelier porc a apporté de la capacité d’autofinancement nécessaire à l’adaptation de l’atelier lait.»</em>
« Mon atelier porc dégage un excédent brut d'exploitation supérieur à mes ateliers bovins »

Benoît Julhes exploite dans le Cantal un atelier porcin de 100 truies naisseur-engraisseur, ainsi que deux troupeaux de vaches…

<em class="placeholder">Guillaume Toquet, accompagné de Virginie (à gauche), l’ancienne salariée de l’atelier porc, et Clémence qui l’a remplacée, ancienne apprentie.</em>
« L’alternance en élevage de porc, c’est du gagnant-gagnant »

Pendant trois ans, Guillaume Toquet a accueilli Clémence en alternance sur son exploitation porcine. Aujourd’hui bien formée,…

<em class="placeholder">Les éleveurs interrogés installent un nombre d&#039;objets suffisants dans les cases pour répondre à la réglementation, et gardent à disposition une diversité d’objets ...</em>
Cinq points de vigilance pour arrêter la caudectomie en porc

Une dizaine d’éleveurs se sont réunis à l’initiative de la Chambre d’agriculture des Pays de la Loire pour échanger sur …

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Version numérique de la revue Réussir Porc
2 ans d'archives numériques
Accès à l’intégralité du site
Newsletter Filière Porcine
Newsletter COT’Hebdo Porc (tendances et cotations de la semaine)