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Un agriculteur agressé en Loire-Atlantique : « la justice passera » promet Marc Fesneau

Un jeune agriculteur du Pays de Retz a été agressé physiquement et a vu un bâtiment de stockage et son matériel de pulvérisation incendiés ce week-end par des individus s’étant introduit sur son exploitation agricole, dénoncent la FDSEA et JA 44. La présidente de la région Pays de la Loire et le ministre de l’Agriculture s’insurgent.

Fête de l'agriculture à Port-Saint-Père en Loire-Atlantique
L'agriculteur agressé est installé sur la commune de Port-Saint-Père qui a accueilli la fête de l'Agriculture les 19 et 20 août derniers.
© Jeunes agriculteurs 44

« Dans la nuit de dimanche à lundi, un agriculteur responsable local des réseaux JA 44 et FNSEA 44 a été agressé physiquement et son matériel de pulvérisation et un bâtiment volontairement incendiés » affirment la FDSEA et les Jeunes agriculteurs de Loire-Atlantique dans un communiqué de presse en date du 4 septembre.
 

Que sait-on de l’agression d’un jeune agriculteur à Port-Saint-Père ?

Une information confirmée au Figaro par la gendarmerie qui a ouvert une enquête pour retrouver les individus en fuite. L’agriculteur d’une trentaine d’années installé à Port-Saint-Père dans le Pays de Retz aurait surpris en pleine nuit deux individus en train de taguer ses bâtiments agricoles, selon actu44.fr. Une bagarre s’en serait suivie, avant que les visiteurs n’incendient un bâtiment de stockage et du matériel de pulvérisation puis prennent la fuite, selon France Bleu.


Une agression intervenant 15 jours après la Fête de l’agriculture

« Il s’agit d’un incendie criminel vraisemblablement lié à l’agriculture intensive, les fait ont probablement un lien avec la fête de l’agriculture organisée il y a 15 jours dans le même secteur », a indiqué la gendarmerie de Pornic à France 3 Pays de la Loire. Pour rappel la fête de l’agriculture organisée les 19 et 20 août à Port-Saint-Père avait attiré quelque 30 000 visiteurs

 

FDSEA et Jeunes agriculteurs dénoncent « un pas supplémentaire dans la violence »

« Au-delà de la violence de ces actes qui doivent être fermement et rapidement condamnés, un pas supplémentaire dans la violence et la stigmatisation de notre métier a été hélas franchi », dénoncent la FDSEA 44 et Jeunes agriculteurs Loire-Atlantique, appelant à ce que « justice soit rendue rapidement ». La FDSEA 44 affirme qu’elle se portera partie civile compte tenu de ces actes et « des inscriptions anti FNSEA figurant sur les routes proches de l’exploitation ».

Il est urgent d'identifier ces mouvements, qui en sont les auteurs

« Il est urgent d’identifier ces mouvements, qui en sont les auteurs et qui sont, au sein même de notre profession, ceux qui soutiennent directement ou indirectement ces minorités néfastes et attisent le feu », écrivent encore les deux syndicats agricoles.


Christelle Morançais évoque Les Soulèvements de la Terre

La présidente de la région Pays de La Loire Christelle Morançais a apporté dans un communiqué « son soutien à la victime et à l’ensemble de la profession agricole ».

« Si les motifs du délit ne sont, à ce stade de l’enquête, pas clairement établis, on ne peut que s’inquiéter, plus globalement, du climat de terreur que font régner des groupuscules violents qui, à l’instar des Soulèvements de la Terre, mènent de véritables « opérations punitives » à l’encontre d’agriculteurs ciblés pour leur engagement en faveur d’une agriculture française rémunératrice et nourricière », écrit l’élue dans son communiqué, appelant à « que cesse cette menace avant qu’un drame plus grave encore ne survienne ».


Marc Fesneau pointe « la lourde responsabilité de ceux qui attisent la haine »

« Les enquêtes débutent, la justice passera. Et l’Etat sera aux côtés de ceux qui, parce qu’ils nous nourrissent, parce qu’ils subissent tous les jours l’ignorance, la lâcheté et l’intolérance des temps et d’une minorité, sont victimes d’agressions », a de son côté réagi Marc Fesneau sur les réseaux sociaux. Et le ministre de l’Agriculture de pointer la « lourde responsabilité de ceux qui attisent la haine, libèrent la violence, quand ils ne la justifient pas ».

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