Sondage
Pesticides, Anses : que pensent les Français de la proposition de loi Duplomb visant à lever les contraintes au métier d’agriculteur ?
La proposition de loi Duplomb qui vise à lever les contraintes au métier d’agriculteur a été adoptée au Sénat et pourrait être examinée à l’Assemblée nationale fin mai. Elle comporte des mesures liées aux pesticides. C’est sur ce point que Générations Futures a demandé à l’Ifop de mener un sondage pour obtenir l’opinion des Français.
La proposition de loi Duplomb qui vise à lever les contraintes au métier d’agriculteur a été adoptée au Sénat et pourrait être examinée à l’Assemblée nationale fin mai. Elle comporte des mesures liées aux pesticides. C’est sur ce point que Générations Futures a demandé à l’Ifop de mener un sondage pour obtenir l’opinion des Français.

Le sondage confié à l’Ifop par Générations Futures a été mené auprès d’un échantillon de 1 000 personnes, représentatif de la population française, âgées de 18 ans et plus les 9 et 10 avril. Elle avait pour objectif de leur demander leur avis sur les mesures ayant trait aux pesticides contenues dans la proposition de loi Duplomb qui vise à lever les contraintes au métier d’agriculteur adoptée au Sénat le 27 janvier dernier et qui pourrait être examinée à l’Assemblée nationale fin mai.
Les sondés en faveur du maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes et des compétences de l’Anses
Alors que la proposition de loi prévoit notamment la possibilité de réautoriser l'acétamipride pour les filières « dans l’impasse », le sondage révèle que « 83 % des personnes ayant exprimé un avis (64 % du panel) sont pour un maintien de l’interdiction des néonicotinoïdes ». Par ailleurs, 66 % des personnes ayant exprimé un avis (53 % du panel) ont déclaré être « en faveur d’un maintien des compétences de l’Anses en matière d’autorisations de mise sur le marché des pesticides » et de ne pas les lui retirer « au profit du ministère de l’Agriculture ».
Lire aussi : Pesticides : comment le directeur de l’Anses conteste la proposition de loi du sénateur Duplomb ?
78 % des sondés contre les pesticides dangereux en cas d’absence de solutions alternatives
Par ailleurs, à la question « En l’absence de solutions alternatives « économiquement viables », les pesticides, même dangereux, devraient-ils être interdits ou pas ? », 78 % des personnes ayant exprimé un avis (72 % du panel) ont déclaré être en faveur d’une interdiction de ces pesticides. Pour rappel la LOA, promulguée en mars dernier, a entériné le principe « pas d’interdiction sans solution ».
Avec Agra Presse