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NBT : les ministres de l’UE promettent un accord avant la fin de l’année

L’utilisation des nouvelles techniques de sélection génomiques (NBT) est un des sujets qui a été abordé lors de la réunion informelle ministérielle de l’agriculture de l’Union européenne. Le traitement à réserver à l’agriculture bio pose question mais les ministres se sont engagés à trouver un accord politique sur le sujet d’ici la fin 2023.

Les ministres de l’Agriculture des pays de l’Union européenne estiment nécessaire d’informer les consommateurs sur les NBT.
© NordGen (Nordic genetic resource center) / flickr

Le 5 septembre, lors de leur réunion informelle à Cordoue en Espagne, les ministres de l’Agriculture de l'Union européenne se sont engagés à parvenir à un accord politique d’ici fin 2023 sur la proposition visant à faciliter l’utilisation des nouvelles techniques de sélection génomiques (NBT : new breeding techniques) encore appelées NGT (new genomic techniques).

Un engagement qui devra être tenu malgré la question qui se pose sur le traitement à réserver à l’agriculture bio. Luis Planas, le ministre de l’Agriculture espagnol, a présidé cette réunion. Selon lui, les ministres ont reconnu le potentiel des NBT « en ce qui concerne l'obtention de nouvelles variétés de plantes permettant de rendre plus durable la production de denrées alimentaires, de mieux lutter contre le changement climatique et de réduire l'utilisation de produits phytosanitaires et d'engrais ».

Par ailleurs, un consensus a émergé entre les ministres en ce qui concerne la nécessité de donner aux consommateurs « autant d'informations que possible, pour qu'ils n'aient pas peur des NBT », a souligné le ministre.
 

Pas de NBT pour le bio, préconise la Commission européenne

Le commissaire à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski, a soutenu l'autorisation de ces NBT à condition d’éviter « des conséquences potentielles négatives pour le secteur biologique » comme le propose la Commission européenne qui estime que le secteur bio ne devrait pas pouvoir utiliser ces NBT.

« Il y a aussi la dépendance vis-à-vis des brevets » qu'il faut surveiller, a mis en garde Janusz Wojciechowski. Selon Luis Planas, cette préoccupation est partagée par de nombreux ministres. Le président de la commission de l’Agriculture du Parlement européen, Norbert Lins (PPE, Allemand), a indiqué qu'il espérait, lui aussi, « aller vite sur ce dossier, car les élections européennes approchent ».

 

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