Le recours au Ratron contre le rat taupier autorisé jusqu’au 12 décembre
Le ministère de l’Agriculture vient d’autoriser l’application mécanique du Ratron GW jusqu’au 12 décembre pour lutter contre le campagnol terrestre (ou rat taupier) qui dévaste le Massif central.
Le ministère de l’Agriculture vient d’autoriser l’application mécanique du Ratron GW jusqu’au 12 décembre pour lutter contre le campagnol terrestre (ou rat taupier) qui dévaste le Massif central.
Pour lutter contre le rat taupier, qui fait des dégâts considérables notamment dans le Massif central, le ministère de l’Agriculture d’autoriser, par dérogation, la mise sur le marché du Ratron GW - un rodenticide à base de phosphure de zinc- du 15 août au 12 décembre 2021.
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Les agriculteurs se situant dans les territoires dotés d’un plan d’action régional campagnols pourront donc appliquer ce produit à l’aide d’une charrue-taupe à soc creux, qui permet de créer une galerie artificielle et d’y déposer l’appât, durant la fin de l’été et l’automne.
Cette dérogation avait été demandée par la Coordination rurale et le Service interdépartemental pour l’animation du Massif central.
« Dans la continuité de nos travaux et après avoir obtenu une dérogation au printemps, il était important que les agriculteurs puissent poursuivre leur combat contre le rat taupier cet automne », se félicite Sylvie Bonnet, agricultrice dans le Cantal, qui porte ce sujet pour la Coordination rurale.
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Pour rappel, une dérogation avait déjà été obtenue pour le mois de mai dernier. Le ministère de l’Agriculture rappelle toutefois que la dose maximale annuelle reste de 2 kg d’appâts/ha/an. Les quantités déjà appliquées en 2021 sur la parcelle (à la canne ou mécaniquement) doivent ainsi être déduites de cette valeur pour définir la quantité à ne pas dépasser lors de ce nouveau traitement mécanisé. Le ministère rappelle aussi que l’application à la charrue n’est autorisée que si l’indice de présence des campagnols est inférieur à un sur trois.
La Coordination rurale demande que « face aux problèmes de santé publique générés par ces rats », les moyens de prévention et de lutte soient pris en charge, au-delà de l’indemnisation des pertes liées au ravageur.
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