Foncier : les prix des vignes 2022 en infographie
En 2022, les prix des vignes ont, comme tous les ans, fortement varié d’une région à une autre, ainsi qu’au sein d’un même bassin. Mais la tendance globale reste à une légère hausse du prix à l’hectare, en euro constant.
En 2022, les prix des vignes ont, comme tous les ans, fortement varié d’une région à une autre, ainsi qu’au sein d’un même bassin. Mais la tendance globale reste à une légère hausse du prix à l’hectare, en euro constant.
1 Un quartet de tête invariable
En 2022 encore, les vignes les plus chères de France ont été celles situées en Champagne, en Bourgogne, dans les crus prestigieux du Bordelais et en Côte Rôtie. Si la Safer n’a pas communiqué les chiffres concernant les terres en bourgogne grand cru (« non disponible »), les parcelles de bourgogne grand cru blanc ont encore progressé de 15 % par rapport à 2021, pour se situer à 2 millions d’euros l’hectare (M€/ha).
La Champagne n’est pas en reste avec 1,66 M€/ha en côte des blancs (stationnaire par rapport à 2021), 1,17 M€/ha en grands et premiers crus montagne de reims et grande vallée (+3 %), ou encore 1,11 M€/ha dans le sud marnais (+0 %). Dans le Bordelais, pauillac reste stable par rapport à 2021, à 3 M€/ha. Quelques kilomètres plus loin, l’hectare de saint-julien s’est, comme en 2021, échangé à 1,8 M€/ha. Rive droite, les acquéreurs auront du débourser 2 millions pour un hectare de pomerol (+0 %).
Dans le Rhône, le côte-rôtie a pris 4 %, pour s’établir à 1,25 M€/ha.
2 Les étoiles montantes
De fortes hausses ont été enregistrées en beaujolais villages rouge (+20 %), qui se situe désormais à 12 000 euros l’hectare (€/ha), en IGP et sans IG corse (+20 %) à 18 000 €/ha, et en côteaux d’aix-en-provence (+20 %) qui s’est échangé à 30 000 €/ha. Mais l’augmentation a été encore plus marquée à sancerre, qui a progressé de 24 % en un an (260 000 €/ha) et surtout à cahors, qui a effectué la plus grosse hausse de l’année, avec + 36 %, pour s’établir à 15 000 €/ha.
3 Le Bordelais, terre de contraste
Pour trouver les plus grosses baisses, il faudra là aussi tourner ses yeux vers le Bordelais, qui, signe de la crise qui secoue le vignoble, a vu les vignes de castillon et francs côtes de bordeaux perdre 20 % en un an (20 000 €/ha), celles des graves de vayres céder 25 % par rapport à 2021 (10 500 €/ha), ou encore le pessac-léognan reculer de 23 % (500 000 €/ha).
Évolution 2022/2021
Vallée de la Loire
Gros plant du pays nantais
6 000 €/ha (+0 %)
Anjou et anjou villages
19 000 €/ha (+6 %)
Vouvray
26 000 (+0 %)
Centre
Sancerre
260 000 €/ha (+24 %)
Cognac
Cognac bons bois
40 000 €/ha (+0 %)
Cognac petite champagne (Charente-Maritime)
70 000 €/mois (+0 %)
Bergerac
Bergerac blanc, bergerac rouge
9 000 €/ha (+ 0 % et +13 %)
Pécharmant
30 000 (+0 %)
Bordeaux
Bordeaux blanc, bordeaux rouge, liquoreux rive droite
15 000 €/ha (-13 %)
Pauillac
2 M€/ha (+0 %)
Sud-Ouest
Haute-Garonne, moyenne départementale hors AOP
5 000 €/ha (+0 %)
Pyrénées-Atlantiques, moyenne départementale AOP
30 500 €/ha (+0 %)
Champagne
Champagne (Aisne)
840 100 €/ha (+3 %)
Champagne côte des blancs
1,66 M€/ha (+0 %)
Alsace
Bas-Rhin, moyenne départementale AOP
90 500 €/ha (+6 %)
Haut-Rhin, moyenne départementale AOP
130 000 (-1 %)
Jura
Côtes du jura
30 000 €/ha (+0 %)
Bourgogne
Bourgogne appellation régionale (Côte-d’Or)
54 000 €/ha (+9 %)
Chablis
200 000 €/ha (+0 %)
Beaujolais
Beaujolais rouge
12 000 €/ha (+0 %)
Moulin à vent
100 000 €/ha (+0 %)
Vallée du Rhône
Côtes du rhône régionales (Vaucluse)
23 000 €/ha (+0 %)
Crozes-hermitage
150 000 (+0 %)
Costières de nîmes
18 500 €/ha (+3 %)
Provence
Côtes de provence, zone coteaux de provence (Var)
55 000 (+0 %)
Languedoc Roussillon
Vins IGP (Hérault)
17 000 €/ha (+6 %)
Pic saint-loup
72 000 €/ha (+6 %)
Banyuls et collioure
22 000 €/ha (+5 %)
Corse
Patrimonio et coteaux du cap corse
35 000 €/ha (-22 %)
Source : Groupe Safer