[Vidéo] Galdric Sola, éleveur bovin dans les Pyrénées : « Ma coopérative me permet de vendre toute ma production »
100 % de sa production vendue à un bon prix. Pour son élevage de vaches aubrac, Cédric Sola a choisi le système coopératif. Il apprécie de pouvoir valoriser ses produits avec d’autres, tout en profitant de sa liberté sur son exploitation. Fier d’être éleveur 66.
100 % de sa production vendue à un bon prix. Pour son élevage de vaches aubrac, Cédric Sola a choisi le système coopératif. Il apprécie de pouvoir valoriser ses produits avec d’autres, tout en profitant de sa liberté sur son exploitation. Fier d’être éleveur 66.
Ce qu’il aime dans ce métier, c’est « être libre ». A 27 ans Galdric Sola, agriculteur dans les Pyrénées Orientales à côté de Prades se dit « heureux » d’être éleveur bovin. « Je fais ce que je veux », observe-t-il, « j’ai mes vaches, j’ai mon exploitation… ». Depuis 4 ans, c’est lui le chef et ça tombe bien car il n’aime pas trop être commandé.
50 vaches allaitantes
Quand il leur parle en catalan, ses 50 vaches lui obéissent. Pendant 6 mois de l’année, de juin à octobre, les bêtes sont sur les estives. Le reste du temps, elles sont sur l’exploitation, sur les 30 ha de prairies ou nourries au foin. Les vaches à viande de race rustique aubrac sont croisées avec du taureau charolais ou aubrac.
« J'ai toujours adhéré à un système coopératif »
« Ma coopérative me permet de vendre toute ma production », explique-t-il. Et « avec un bon prix », précise-t-il. Il n’a jamais pensé à un autre modèle et celui qui a « toujours adhéré à un système coopératif » en semble tout à fait satisfait. « On est unis, on fait les choses ensemble, on grandit ensemble et on valorise nos produits ensemble ».
Libre comme un éleveur catalan
La ferme est située à 1400-1500 m d’altitude. L'homme des montagnes vit au rythme du pastoralisme. Tandis que ses vaches en pleine santé profitent de l’herbe verte, lui profite des paysages. Un territoire immense qu’il contemple aussi aux jumelles et dans lequel il se sent bien. « Tu sens l’air, t’es tranquille », raconte encore Galdric Sola qui nous livre l’autoportrait souriant d’un éleveur fier d’être catalan... ou peut-être d’un catalan fier d’être éleveur.