Observatoire
Tendance plus ferme pour la conservation
La plus grande fermeté des cours de la pomme de terre de conservation tend à se confirmer. Pourtant, la demande apparaît toujours aussi prudente. Les acheteurs se montrent en effet plutôt réservés et ne commandent qu'en fonction de leurs stricts besoins, et pour l'essentiel des produits de qualité.
Cependant, les stocks se vident régulièrement, ce qui conforte les opérateurs dans leur volonté de tenir leurs tarifs. D'autre part, la production est actuellement davantage occupée aux travaux des champs, depuis le retour du beau temps, et se montre, par conséquent, peu présente à la vente. D'autant plus qu'elle reste, elle aussi, dans l'attente d'une éventuelle reprise à la hausse des cours…
Hors Hexagone, les ventes se maintiennent sur un bon rythme vers la péninsule Ibérique. Des envois se poursuivent également vers l'Allemagne et la Grande-Bretagne.
Côté primeur, le commerce conserve un bon équilibre. La plus faible pression des mises en marché de pomme de terre de conservation joue en faveur des offres de primeurs, en particulier israéliennes. Cette origine est en effet bien présente sur l'Europe et profite de la plus faible présence marocaine (liée notamment à quelques soucis qualitatifs) pour développer ses débouchés qui sont nombreux et plutôt actifs, en particulier vers les pays du Nord et vers l'Allemagne. Les cours de cette origine sont fermes, voire orientés à la hausse, et d'un niveau légèrement supérieur à celui de l'an dernier.
La campagne française se développe progressivement avec l'entrée en campagne des îles vendéennes (autour de 20 t/j à Noirmoutier en début de semaine 16). L'offre nationale, encore marginale, s'écoule sans difficulté sur des marchés de niche.