Une nouvelle champignonnière bio dans le Vaucluse
Victor Lallement et Quentin Blochard remettent les champignons à l’honneur dans le Luberon en réhabilitant une mine d’ocre pour installer la champignonnière bio Terra Mycota.
Victor Lallement et Quentin Blochard remettent les champignons à l’honneur dans le Luberon en réhabilitant une mine d’ocre pour installer la champignonnière bio Terra Mycota.
Victor Lallement et Quentin Blochard sont les jeunes gérants de la champignonnière, Terra Mycota, créée en plein cœur des ocres du Luberon, à Roussillon. Il leur aura fallu près d’un an et demi pour venir à bout des premiers travaux de réaménagement de près d’un kilomètre de galerie avant de commencer l’activité. Car après le déclin de l’ocre, extrait comme pigment, certaines de ces mines ont été exploitées en champignonnières pendant près de vingt ans, majoritairement pour la production de champignons de Paris qui a ensuite subi la concurrence des pays de l’Est.
« Nouveaux » champignons aux propriétés nutritives recherchées
« A l’époque, il n’y avait pas cet engouement pour les autres types de champignons, tels que les pleurotes ou les shiitakés », explique Quentin Blochard. Mais aujourd’hui, il y a une autre attente de la part des consommateurs. On observe une volonté de retour au local, à la proximité. « Ces « nouveaux » champignons ont des propriétés nutritives vertueuses et recherchées », poursuit-il. Le shiitaké par exemple, en dehors de sa simple qualité gustative aux saveurs douces et boisées, est reconnu pour ces propriétés nutritionnelles.
Pour valoriser leur gamme de champignons, Victor et Quentin ont également fait le choix du bio. Quelques mois après le lancement de la production, et bien que la petite exploitation ne soit encore qu’à ses débuts, le succès est au rendez-vous. Tout l’été, des événements gastronomiques sur-mesure ont eu lieu avec des artistes. Staff, vaisselle et fleurs venant également du Luberon. D’autres animations étaient prévues à l’automne. Les jeunes producteurs travaillent avec la restauration mais aussi avec les supérettes, coopératives, magasins de producteurs, et leurs champignons commencent à se frayer un chemin jusqu’à la Cité des Papes.