Produits d'import
L'importation joue les prolongations
Les ventes de fruits d'été sont freinées par les problèmes de qualité. L'importation est plus chanceuse. Ananas et mangue sont à des prix attractifs. Même la banane bio est en promo !
Les ventes de fruits d'été sont freinées par les problèmes de qualité. L'importation est plus chanceuse. Ananas et mangue sont à des prix attractifs. Même la banane bio est en promo !
Cette semaine, on attend une progression nette de l'offre de pêche et nectarine alors que la météo est encore très maussade. Les écarts de prix sont déjà très importants, surtout pour les variétés blanches et paraguayos.
En Emilie Romagne, les premières cotations de fruits d'été sont plutôt basses. Elles sont aux niveaux de celles de 2014 mais la maturité est moins avancée. Une cause est l'afflux de petit calibre à faible taux de sucre et défauts de coloration.
En pêche jaune type Maycrest, la première cotation est inférieure de 0,1 € à celle de l'an passé. En nectarine, on est sur des niveaux similaires.
Pertes de calibre
En Espagne, la première vague de chaleur avait été précédée de longues périodes pluvieuses et de nuits froides. Ces dernières ont entraîné des ruptures de sève et les fruits sont plus sensibles à l'échaudure. Le taux de sucre est donc très variable, il peut être élevé même si les fruits ont des défauts de coloration, voire des faces vertes. C'est ce qui est constaté en Aragon et en Estrémadure. La Catalogne entre en saison avec un temps de retard à cause des pluies. Si l'on additionne les dégâts estimés après les trois épisodes de grêle, le total perdu équivaut à une surface d'environ 1 800 ha, soit 10 % du potentiel de la première région espagnole. En pêche blanche, les écarts de prix sont importants entre les anciennes et les nouvelles variétés.
Les prix de la paraguayos se calent su une moyenne de 1,20 € départ en calibre A avec des écarts très importants. En platerine, on est autour de 2 € mais le risque de litige est plus élevé ! En abricot, les cotations amont en Emilie Romagne sont inférieures de 0,20 € par kg à celles de l'an passé en belles variétés. Les moins prisées perdent jusqu'à 0,40 €, comme en Bora. Les variétés du groupe des Cot (magic, lilly pincot) à gros fruit dominant 3A – 4A perdent un ou deux calibres. Les prix départ du calibre 2A s'échelonnent entre 1,70 € et 2,40 € les promotions au détail sont à 3 €.
En mai, les exportations de cerise de Turquie ont triplé en un an pour atteindre 8 200 t. La valeur a été multipliée par 11. Cette semaine, les promotions au détail en Allemagne sont à 3,90 € en calibre 26-28. L'ouverture du marché chinois est imminente. L'offre espagnole est plus atomisée mais on trouve de beaux lots à 2/2,40 € départ en calibre 26/28.
Import chanceuse
Les ventes de pommes sont portées par les déficits des fruits de saison. La plupart des enseignes françaises ont référencé la Gala d'import depuis deux semaines. C'est plus compliqué pour la Granny.
En poire, les conditions de marché sont très variables d'une variété à l'autre. C'est lié à la plus forte présence de l'Argentine sur le marché européen. En effet, les exportations vers le Brésil sont freinées par les exigences sanitaires concernant l'absence de carpocapse. Il reste encore de la williams. La vente est difficile pour la packam's. En forelle, la pression augmente avec la progression des surfaces au Chili et en Afrique du Sud. En Europe, les prix de la conférence progressent peu, sauf en gros calibres.
Les prix bas découragent les producteurs de melon d'Espagne qui obtiennent un meilleur prix sur le marché intérieur. La pastèque est bradée alors que c'est le pic de la saison.