Le prix moyen des légumes reste élevé
En Espagne, la polémique sur la flambée des prix de la courgette avait à peine débuté que les prix s’écroulaient. Des timides redressements de prix en fruits.
En Espagne, la polémique sur la flambée des prix de la courgette avait à peine débuté que les prix s’écroulaient. Des timides redressements de prix en fruits.
En raisin, les tonnages exportés d’Afrique du Sud sont stables par rapport à la campagne passée, y compris vers l’Europe où les importateurs déclarent pourtant des tonnages en baisse. C’est en Crimson et en Sugra One & Thompson Seedless que le marché est le plus tendu. Les ventes progressent vers le Canada, la Chine et l’Asie mais pas vers le Moyen orient ni la Russie. Les prévisions d’export du SATI sont de 63 million cartons (4,5 kg) contre 58 et 59 les deux campagnes précédentes.
La Turquie gagne des parts
En poires, le marché de la Conférence est un peu plus ferme depuis le début de l’année. Les contrôles sont actuellement moins sévères sur la Russie. Mais le coût des certificats phyto est élevé, on parle de plus de 4 000 € par camion. De plus, les départs en colis neutre sont risqués, en cas de contrôle, l’amende peut atteindre 1 000 € par palette. Les prix de l’Abate Fetel de petit calibre se sont raffermis. La prédominance des petits calibres de William’s d’Afrique du Sud va réduire l’offre de cette origine.
Le marché des petits agrumes reste bataillé avant que les prix de la Nadorcott ne soient étendus. La campagne de Nour du Maroc se termine après trois semaines à 8 000 palettes chargées sur la Russie. La concurrence est rude avec la kinnow du Pakistan, dont les rendements sont toutefois moins élevés que l’an passé. La Mineola de Turquie est compétitive. La baisse de parité de la lire et des coûts de transport dopent les tonnages de f&l exportés. En janvier, les ventes ont bondi de 46 % en valeur et de 57 % vers la Russie.
La vie mouvementée de la courgette
Après avoir flambé jusqu’à plus de 5 € départ Almeria en semaine 3 et 4, le marché de la courgette a subi un renversement rapide de tendance. En moins d’une semaine, les prix ont retrouvé leur niveau normal soit 1 à 1,40 € départ. La baisse a été plus rapide qu’en Sicile où les expéditeurs ont vu les ventes se bloquer, leur limite basse était de 2 €. La Turquie est présente sur tous les marchés de gros allemands.
Le manque de luminosité freine la progression de l’offre sur Almeria. L’aubergine reste chère à plus de 3 €, le poivron se maintient entre 2 et 2,80 € départ en rouge et vert. En tomate, la cerise reste sur des bases assez élevées de plus de 3,50 €, la ronde est juste ferme à plus de 1,20 €. Le Maroc charge plus de 6 000 palettes par semaine sur la Russie depuis la semaine 3 à un prix de 0,80 € départ. La destruction d’un lot suite à la détection de Tutta absoluta à Saint-Pétersbourg ne modifie pas le rythme des envois.
Le haricot vert se valorise entre 2,80 et 3,20 € à Perpignan entre le fin et le très fin. Le coco plat est sur des bases plus modeste de 1,60 à 2 € mais la production entre dans un creux.
Le concombre est assez onéreux, le Benelux début à peine avec des petits calibres.
En Allemagne, le concombre de Crête a refait son apparition, il s’en traitait 10 à 15 000 t par an dans les années 90. Selon le BLE, on voit aussi des lots d’Iceberg d’Egypte et de Turquie. En Italie, les prix de l’artichaut violet sont bas car l’Egypte exporte de gros volumes.