La consommation de fruits et légumes d'été à la peine
La consommation de fruits et légumes d'été est insuffisante, la météo défavorable des dernières semaines semblant en partie responsable de cette faible demande.
La consommation de fruits et légumes d'été est insuffisante, la météo défavorable des dernières semaines semblant en partie responsable de cette faible demande.
Alors que la consommation de certains fruits et légumes d'été comme l'abricot était déjà à la peine courant juillet, la météo maussade des dernières semaines n'a pas arrangé la situation. Le manque de demande affecte les tomates, les melons, les prunes... présents en quantité et qualité sur les étals. « Ce qu'on constate, c'est qu'il y a des stocks qui s'accumulent avec des situations de crise déclarées », a indiqué vendredi 4 août à l'AFP Laurent Grandin, président d'Interfel. « On voit qu'il y a une sous-consommation », parce que les prix reculent fortement, signe d'une demande en berne, a-t-il ajouté. Si l'abricot ou la prune peuvent trouver d'autres débouchés via la transformation, il y a d'autres produits « qu'il n'est pas possible d'orienter vers l'industrie, le melon en particulier, voire la tomate ». Le retour du beau temps et des températures estivales permettront peut-être d'améliorer la situation pour la filière.
Quelle hausse des prix sur un an ?
Par ailleurs, au micro de RTL, Laurent Grandin a contesté les propos de Familles Rurales qui, dans son Observatoire des prix des fruits et légumes publié le 26 juillet, fait état d'une hausse de 16 % des prix des fruits et légumes entre 2022 et 2023. « Il faut se méfier de ce type d'études parce qu'elle est partielle en ce sens qu'elle ne porte pas sur la totalité et la réalité du panier acheté par le consommateur. Il y a un panel qui s'appelle Kantar, qui témoigne que l'augmentation du panier réellement acheté par les consommateurs est de l'ordre de 8 % sur la période quand on prend la totalité de la gamme », a-t-il précisé.