Thé et Afrique : le livre du week-end
Si l’on vous dit thé, vous répondez Chine et Inde… Mais l’Afrique possède aussi son histoire du thé. Dès la fin du XVIIè siècle, le duc de Buckingham (2e du nom) le présente au sultan en place au Maroc. C’est le point de départ de cette BD découpée en trois chapitres (comme les trois phases de l’infusion : aussi fort que la vie, aussi amer que l’amour et aussi suave que la mort) et qui explique aussi que les Anglais ont volontairement introduit le commerce de l’opium en Chine pour garder la mainmise sur celui du thé. Cette courte histoire de cette plante a comme fil rouge une jeune Ivoirienne qui apprend de sa mère la symbolique du thé et des théières et dont on suit les péripéties de photographe grand reporter en Sierra Leone et en Chine. Aujourd’hui, l’Afrique fournit une bonne partie des thés consommés en sachets dans le monde et le Kenya est 3e producteur mondial.
« Légère amertume (une histoire du thé) » est une BD d’Elanni et Djaï avec des dessins de Koffi Roger N’Guessan parue aux éditions L’Harmattan.