En France, un dispositif anti-intox alimentaire très performant
Les 14 ateliers organisés dans le cadre des Etats généraux de l’alimentation ont démarré fin août et vont s ‘achever fin novembre. Le n° 9 avait pour thématique « Faciliter l’adoption par tous d’une alimentation favorable à la santé ». En clair, il y était question de sécurité sanitaire des aliments. Un sujet sur lequel la France se positionne très bien puisque, selon le ministère de l’Agriculture, son système de sécurité sanitaire est « l’un des plus performants au monde ». Le risque serait donc plus élevé d’être victime d’une intoxication alimentaire en avalant un hamburger aux Etats-Unis qu’un steak frites en France.
Pour traquer la salmonelle et autres agents infectieux, vétérinaires et inspecteurs effectuent de nombreux contrôles et surveillances spécifiques dont 75 000 dans les établissements du secteur alimentaire. Coût total de l’inspection sanitaire en France : 350 millions d’euros par an.
Coop de France, qui a suivi les débats dans les ateliers des EGalim, a rappelé que la France dispose déjà "d'un haut niveau de sécurité sanitaire". Un atout qu’il est nécessaire de promouvoir auprès des consommateurs. L’organisation représentant la coopération agricole estime aussi que ce niveau de sécurité sanitaire peut encore être amélioré en développant la complémentarité entre dispositifs de surveillance des pouvoirs publics (1) et des acteurs professionnels (2). Une sorte de « mutualisation des expertises ».
(1) Anses, DGAL, DGCCRF...
(2) vétérinaires, agriculteurs, laboratoires, coopératives…
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