Aller au contenu principal

Le graphique
En élevage ovin, les modes d’identification évoluent

Au moins 40 % des agneaux français portent deux boucles d'identification.
Au moins 40 % des agneaux français portent deux boucles d'identification.
© B. Morel

L’observatoire des repères d’identification établit chaque année le nombre de barrettes, pendentifs et boutons commandés pour l’identification des ovins en France. Tous les ans depuis 2015, ce sont près de cinq millions de repères d’identification qui sont commandés. Les fluctuations entre années peuvent être dues à des variations de cheptel, mais aussi au stock que certains éleveurs peuvent prévoir. Le marché est largement dominé par Allflex-Chevillot et Datamars. Cela fait plusieurs années que l’identification à l’aide de repères électroniques est obligatoire au niveau européen pour les ovins destinés à quitter leur exploitation de naissance (par vente, abattage…).

C’est donc sans surprise que les repères d’identification électroniques sont davantage commandés que les conventionnels. Dans chaque département français, au moins 40 % des agneaux ont deux boucles, une conventionnelle et une électronique. Cette pratique s’est développée, pour des raisons de praticité en cas de perte de boucle notamment. En 2015, 23 départements avaient entre 85 % et 100 % d’agneaux doublement bouclés. En 2020, il y en avait 30. Ceci explique que la proportion de repères conventionnels reste globalement stable parmi l’ensemble des repères commandés chaque année. Ils représentent 40 % des commandes, malgré le fait qu’ils ne soient pas obligatoires. En revanche, on observe un gain de terrain constant du format en barrette, en conventionnel (+5 % depuis 2015) comme en électronique (+8 % depuis 2015), au détriment du bouton et du pendentif.

Les barrettes de plus en plus utilisées au détriment des pendentifs

Source : Idele d’après BDNI

Les plus lus

Agneaux à l'engraissement en Afrique du Sud
De l’intérêt des levures dans la ration des brebis et des agneaux
Le fabricant de levures Lallemand présentait une série d’études confirmant l’intérêt de l’ajout de levures vivantes dans la…
<em class="placeholder">Mathilde Poulet</em>
« Je travaille comme technico-commerciale avant de m’installer en élevage ovin »
Prendre son temps pour construire un projet viable et profiter de l’expérience du terrain en amont, voilà les objectifs de…
<em class="placeholder">Florent et Charles Souyris et Philippe Galtier, Gaec de Cuzomes</em>
Aveyron - « Nous avons investi pour travailler 35 heures par semaine dans notre élevage ovin »
Dans l’Aveyron, les trois associés du Gaec de Cuzomes montrent comment ils ont optimisé la productivité du travail et la…
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis
« Nous devons nous réapproprier la mort de nos animaux »
Manon Fleuroux élève un troupeau de 60 brebis à Montréal dans l’Aude et est engagée dans la création d’un abattoir mobile. Suivie…
Samuel Bulot, président de l’Institut de l’élevage.
« L’Institut de l’élevage doit venir dans les cours des fermes »
Samuel Bulot a été élu président de l’Institut de l’élevage le 13 juin. Éleveur laitier bio en Côte-d’Or, il mesure l’…
Ludovic Gilbert et Théo Haller
"Reprendre la ferme de papy, du rêve à la réalité"
Depuis son enfance, Théo Haller a rêvé de reprendre l’exploitation de son grand-père maternel décédé lorsqu’il avait dix ans,…
Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site Réussir Pâtre
Consultez les revues Réussir Pâtre au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce à la newsletter Réussir Pâtre