« L'élevage en danger » : les Safer veulent des parts sociales soumises à régulation du foncier
Relancer notre économie, s’inscrire dans la durabilité et la résilience, garantir notre souveraineté alimentaire. Les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, plus connues sous le nom de Safer, veulent participer à relever ces défis en intervenant au niveau de l’affectation du foncier agricole. Pour la fédération, la régulation doit « rester la règle » mais il faut la « rénover » en l’étendant au marché des parts sociales.
Relancer notre économie, s’inscrire dans la durabilité et la résilience, garantir notre souveraineté alimentaire. Les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural, plus connues sous le nom de Safer, veulent participer à relever ces défis en intervenant au niveau de l’affectation du foncier agricole. Pour la fédération, la régulation doit « rester la règle » mais il faut la « rénover » en l’étendant au marché des parts sociales.
« L’élevage est en danger ! ». Ce cri d’alerte est celui lancé par Emmanuel Hyest, président de la Fédération nationale des Safer en préambule d’un appel diffusé le 28 mai par les Sociétés d’aménagement foncier et d’établissement rural : « Régulons l’accès au foncier pour notre autonomie alimentaire ».
Car « l’élevage est un facteur premier de la diversité de nos territoires, de nos paysages », observe la fédération des Safer dans son communiqué. « Si nous ne retrouvons pas pour ces filières plus d’équilibre économique, plus de reconnaissance et de confiance en l’avenir, nous nous dirigeons vers une uniformisation et un appauvrissement irréversible de nos campagnes ».
Le courage de rénover la régulation du foncier
Dans la crise sanitaire que nous traversons, il est essentiel « de relancer notre économie et de l’inscrire dans la durabilité et la résilience plus que jamais nécessaires, mais aussi, de garantir notre souveraineté alimentaire » estime la fédération. Pour cela « il faut trouver le courage de rénover la régulation du foncier en l’étendant au marché des parts sociales », estime le président Emmanuel Hyest. Pour la Safer, la rénovation passe par ce point capital qui pourrait être régulé dans le cadre d'une loi foncière.
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