Du champ à la boulangerie : à Noordpeene dans le Nord, un Boulanger en circuit « ultracourt »
Anthony Boulanger, le boulanger de Noordpeene dans le Nord, aime le contact avec les gens de son village. Pour faire son pain, il a imaginé se fournir localement en blé et fabriquer sa farine. Depuis l’arrivée d’un petit moulin autrichien cet été, le blé de deux voisins agriculteurs est transformé en farine locale qui constitue une partie de ses approvisionnements. Récit dans Terres et Territoires.
Anthony Boulanger, le boulanger de Noordpeene dans le Nord, aime le contact avec les gens de son village. Pour faire son pain, il a imaginé se fournir localement en blé et fabriquer sa farine. Depuis l’arrivée d’un petit moulin autrichien cet été, le blé de deux voisins agriculteurs est transformé en farine locale qui constitue une partie de ses approvisionnements. Récit dans Terres et Territoires.
A Nordpeene, dans le Nord, la boulangerie Aux Délices des Flandres est pilotée par … un Boulanger. Antony a poussé la blague jusqu’à faire de son patronyme son métier. C’est ainsi qu’il a repris il y a cinq ans la boulangerie de la commune. Il propose chaque jour « des pains et des pâtisseries au lait cru des éleveurs du coin », raconte Terres et Territoires, mais son talent ne s’arrête pas là. La boutique fait aussi office d’épicerie et les charcuteries et fromages locaux trouvent une petite place non loin des baguettes.
Un petit moulin autrichien
Et Antony le boulanger n’est pas encore rassasié. Adepte des circuits courts, il a décidé de franchir une étape pour raccourcir encore la chaîne. « Il vient d’investir dans un moulin pour fabriquer sa propre farine, issue de blés cultivés dans sa commune, » relate le journal du Nord.
Le petit moulin est arrivé d’Autriche début juillet. Du matériel dans lequel « la température ne monte pas à plus de 40°C, ce qui laisse intacts les oligoéléments et le gluten du blé, plus facile à digérer, » précise le nouveau meunier dans Terres et Territoires.
Pour faire tourner son moulin, Anthony Boulanger a acheté 17 tonnes de blé à ses voisins agriculteurs. Pour être totalement indépendant dans ses approvisionnements, il lui faudrait 140 tonnes de blé par an. Il va donc continuer à acheter de la farine aux meuniers mais vient de franchir un premier pas dans le circuit « ultracourt ».
Lire l’intégralité de l’article « Flandres : un boulanger au four et au moulin » dans Terres et Territoires.
Lire aussi [Covid-19] « La demande pour notre farine à la ferme a été multipliée par 10 ! »