Du blé, du maïs ou des pommes de terre pour des sacs plastiques biosourcés
En France, depuis le 1er janvier 2017, les sacs ultrafins en bioplastique ou en papier sont les seuls autorisés à circuler dans les magasins. Difficile pourtant de s’approvisionner en fruits et légumes et autres aliments sans ce précieux emballage. Le bio-plastique d’origine végétale semble donc promis à un bel avenir. Entre 25 000 et 35 000 tonnes de matière bio-plastique seraient nécessaires pour répondre aux besoins de ce marché des sacs dits « de fruits et légumes ». Pour être aux normes, la résine fabriquée doit contenir au moins 30 % de matière première végétale.
Une teneur en matière biosourcée qui va aller en augmentant. Au 1er janvier 2018, un bio-plastique devra contenir 40 % de matière première végétale, 50 % à partir de 2020 et 60 % en 2025. L’amidon qui compose cette matière végétale est extrait de blé, de maïs ou de pomme de terre.
En 2020, la vaisselle jetable en plastique sera interdite également, sauf si elle est compostable en compostage domestique et constituée de matières biosourcées.