Groupe sucrier Südzucker
Deux sucreries menacées et des betteraviers sous le choc
L’incompréhension est totale après l’annonce de la fermeture de deux sucreries envisagée par le groupe allemand Südzucker. Les planteurs manifestent et le ministre monte au créneau.
L’incompréhension est totale après l’annonce de la fermeture de deux sucreries envisagée par le groupe allemand Südzucker. Les planteurs manifestent et le ministre monte au créneau.
L’annonce d’une possible fermeture de deux sucreries a provoqué une onde de choc dans les campagnes françaises. La décision du groupe Saint-Louis Sucre, filiale de Südzucker, est tombée mi-février. Les deux usines concernées sont celle de Cagny dans le Calvados et la sucrerie d’Eppeville dans la Somme.
En Normandie et en Picardie, planteurs et salariés ont manifesté sur les sites industriels.
Les protestations de terrain ont été relayées par des propos très fermes du ministre de l’agriculture le 5 mars à l’Assemblée nationale. Pour Didier Guillaume, cette décision est « inacceptable », rapporte France 3 Normandie, et il va demander des comptes aux dirigeants du groupe sucrier allemand. Le ministre souhaite trouver un plan B. Les représentants de l’usine de Cagny vont être reçus prochainement au ministère pour en discuter. Dans la plaine de Caen, 1000 betteraviers sont menacés.
Lire à ce sujet :
- dans l’Agriculteur normand, Fermeture de la sucrerie de Cagny : « on ne lâche rien »,
Fermeture de la sucrerie de Cagny : le député Sébastien Leclerc demande à l’Etat de prendre ses responsabilités;
- dans l’Action agricole picarde, Manifestation à la sucrerie d’Eppeville : « restons motivés ! »