Dans le Cantal, 23 vaches foudroyées sous un arbre
A Glénat, dans le Cantal, le bilan de l’orage qui s’est abattu dans la nuit du 18 au 19 juin est lourd. La famille Grimal a perdu 23 vaches d’un troupeau qui en comptait 48.
A Glénat, dans le Cantal, le bilan de l’orage qui s’est abattu dans la nuit du 18 au 19 juin est lourd. La famille Grimal a perdu 23 vaches d’un troupeau qui en comptait 48.
Ce mardi 20 juin, 17 départements étaient en vigilance orange, du Sud-Ouest au Massif-Central. Des épisodes qui se succèdent depuis quelques jours et qui peuvent être violents.
Dans le Cantal, dans la nuit du 18 au 19 juin, 21 vaches prim’holstein et brunes sont mortes touchées foudroyées. Toutes se trouvaient sous un arbre. Deux autres vaches, touchées également et paralysées, ont dû être euthanasiées.
Choc financier et psychologique
L’Union du Cantal relate les faits sur Facebook. L’élevage concerné est basé à Glénat. Jean-Paul Grimal et sa conjointe sont « sous le choc » témoigne le journal départemental. Le couple a bien entendu les coups de foudre mais n’aurait jamais pu imaginer « de telles conséquences ». Le cheptel est désormais réduit à 36 vaches.
Claudine Laffargue, éleveuse à Beynat en Corrèze, commente le message et souhaite « bon courage » aux éleveurs cantaliens. Elle a vécu cette même expérience. Moins d’animaux avaient été foudroyés mais « la découverte est horrible », se souvient-elle encore.
Dans le département du Cantal, un fait similaire s’est produit en juin 2022. Le Gaec Dalle du Fayet avait perdu 15 des 70 vaches du troupeau laitier, témoigne le journal La Montagne.
🐮Dans la nuit du 18 au 19 juin, 23 vaches sont mortes sous un arbre, dans une exploitation au lieu-dit "Labrousse", à Glénat (Cantal), tuées par la foudre.⤵️https://t.co/iPxsAAxs7n
— La Montagne Montluçon (@Montagnemnt) June 19, 2023
Pour la famille Grimal, la perte financière est « colossale », affirme le journal régional. Les vaches étaient pleines et pour les éleveurs, c'est un manque à gagner en production de lait. C’est aussi tout un travail de génétique qui est anéanti. Et au-delà, il y a les répercussions morales. Les animaux étaient nés sur la ferme il y a une dizaine d’années pour certains.
A 60 ans, l’éleveur va devoir racheter des bêtes et reconstituer son troupeau. Le dossier d'indemnisation est entre les mains des assurances. En attendant, le maire du village est venu leur apporter son soutien.