Alimentation animale
Dans la Somme, la voie de l’indépendance protéique s’ouvre peu à peu
En alimentation animale, un des enjeux est la souveraineté protéique. Pouvoir nourrir les élevages avec des produits locaux, sans OGM. Dans la Somme, les coopératives y travaillent pour répondre aux attentes sociétales.
En alimentation animale, un des enjeux est la souveraineté protéique. Pouvoir nourrir les élevages avec des produits locaux, sans OGM. Dans la Somme, les coopératives y travaillent pour répondre aux attentes sociétales.
L’Europe « doit être capable de produire ses propres protéines, pour consommer, et pour les éleveurs ». Ces paroles ont été prononcées par Emmanuel Macron il y a quelques mois sur France 2. Ce 27 février, L’Action agricole picarde reparle de cette volonté du président de la République de recréer la souveraineté protéinique de l’Europe ». Car le département de la Somme y travaille pour l’alimentation des animaux d’élevage.
Le tourteau de soja importé est difficile à détrôner. « Si le tourteau de soja entre dans les formules, c’est qu’il est économiquement intéressant. Et que le prix des matières premières disponibles en France est trop élevé pour le remplacer, ou qu’elles ne sont pas produites en quantité suffisante », explique Alix Penichou dans son article. Pourtant, le secteur coopératif de la Somme explore des pistes.
« Le “sans OGM“ a de plus en plus d’importance aux yeux de nos consommateurs. Nous devons trouver une solution économiquement viable à apporter à nos éleveurs et aux agriculteurs qui produisent de la protéine », commente Constant Hardy, de la coopérative Calipso, dans l’Action agricole picarde. La coopérative a décidé de semer ce printemps pour la première fois du soja dans ses parcelles d’essais, en testant des variétés adaptées au territoire.
La coopérative Noriap se penche aussi sur la question depuis trois ans avec la volonté de « revisiter toutes les espèces susceptibles de produire de la protéine » indique le responsable technique Philippe Pluquet. La coopérative booste de nouveau la filière féverole. Elle propose aussi un contrat de production pour le lupin. Et le soja est à l’étude.
Lire l’intégralité de l’article « Des protéines made in Somme pour les élevages ? » dans L’Action agricole picarde.