Moins de lait chez les éleveurs caprins bio mais une génétique similaire
La productivité par animal dans les élevages bio est en moyenne moins élevée qu’en conventionnel. C’est surtout lié à la conduite alimentaire plus autonome et économe puisque les potentiels génétiques estimés sont voisins. Conduit par l’Itab et l’Institut de l’élevage, le programme GenAB avait pu l’objectiver chez les caprins comme chez les autres ruminants. Ainsi, les chèvres bio produisent en moyenne 130 à 170 kilos de lait en moins par an selon les races et 3,6 à 5,2 g/kg de TP en moins. Par contre, le taux butyreux est plus élevé de 3,6 à 4,5 g/kg. Malgré ces différences, les index génétiques des chèvres conduites en bio et en conventionnelles sont très proches. Autre enseignement de cette étude, les éleveurs bios ont moins souvent des Saanen et davantage d’Alpines, de Poitevines ou de croisés.