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Les nappes phréatiques sont pleines sur quasi toute la France en ce mois d’août 2024

70% des nappes phréatiques de la France se situent à un niveau supérieur aux normales mensuelles au 1er août 2024. Une situation opposée à celle de l’an passé, avec toutefois des situations toujours défavorables dans les Pyrénées orientales, l’Aude et la Corse.

Carte de l'état des nappes phréatiques au 1er août 2024
Etat des nappes phréatiques au 1er août 2024
© BRGM

Le deuxième mois de juillet le plus humide pour les nappes depuis 30 ans en France

Une carte de France quasi toute bleue et verte ! Tel est le dernier état des nappes phréatiques établi par le BRGM au 1er août 2024. Après la forte recharge à l’automne et à l’hiver, pluies printanières intenses et un mois de juillet se classant au deuxième rang des mois de juillet les plus humides pour les nappes depuis 30 ans (après juillet 2021 et juste avant juillet 2013), le BRGM décrit une situation des nappes phréatiques « très satisfaisante ». Seules exceptions : les nappes du littoral du Roussillon, du Languedoc, de Corse et du sud de l’Alsace qui enregistrent des niveaux sous les normales.

Relire : Les nappes phréatiques bien remplies avant l'été 2024

Une situation très différente de celle de 2023

Cette situation contraste fortement avec celle enregistrée l’an dernier à la même époque, avec en juillet 2024 seulement 17% des nappes sous les normales mensuelles contre 72% en 2023.

Comparaison de l'état des nappes entre juillet 2024 et juillet 2023

Relire : Près de trois quarts des nappes phréatiques sous la normale mensuelle 

Quelques particularités locales

Si le bilan des nappes phréatiques est globalement très satisfaisant, le BRGM souligne quelques particularités locales : 

  • La recharge a été déficitaire et les situations des nappes en 2024 sont défavorables sur les Pyrénées orientales, l’Aude et la Corse du fait d’un déficit pluviométrique très marqué ces derniers mois voire dernières années.
  • Certaines nappes très inertielles présentent des réactions très lentes : les pluies de ce printemps les atteignent plusieurs semaines après leur infiltration. C’est le cas des nappes de la Beauce, du Sundgau et de la Bresse-Dombes, dont les situations se maintiennent entre juin et juillet voire s’améliorent.

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