Aviculture bretonne
Cap à l'ouest pour la reconquête du marché de la volaille de chair française
Après des années moroses, entre baisse de la production et restructuration de l'outil industriel, la filière volaille de chair bretonne affiche sa confiance et compte bien profiter de la croissance de la consommation française.
Après des années moroses, entre baisse de la production et restructuration de l'outil industriel, la filière volaille de chair bretonne affiche sa confiance et compte bien profiter de la croissance de la consommation française.
Moins 4 % de production en 10 ans, c’est la baisse qui a été enregistrée par la filière volaille de chair bretonne. Mais c’était avant. Un an après la reprise du groupe Doux par LDC, Terrena et Al Munajem, les acteurs sont confiants. Ils espèrent pouvoir améliorer la compétitivité du secteur et moderniser le parc de bâtiments.
C’est ce que rapporte le journal Terra dans un article intitulé « Poulet de chair breton, les raisons d’y croire ». Claire Le Clève analyse les clignotants désormais au vert qui permettent de dire « cap à l’ouest ».
Tout d’abord, une consommation en hausse : de 2 % tous les ans depuis 5 ans. C’est la meilleure progression en viande en France. Pour le moment, ces bons résultats ne profitent pas beaucoup aux industriels français. Les importations européennes viennent approvisionner le marché et l’industrie avicole française représente moins de 60 % de la consommation. La filière veut donc redresser la barre et mieux profiter de la croissance.
Fin 2017, avant l’épilogue pour Doux (1), la chambre régionale d’agriculture a lancé une étude prospective pour envisager l’avenir de la filière volaille de chair en Bretagne. 2000 emplois d’éleveurs sont concernés et, tant du côté des producteurs que des industriels, c’est bien une volonté de reconquête du marché français qui émerge.
(1) Lire dans Réussir Volailles « Le poulet export Doux dans l’œil du cyclone »,
dans les Echos : « Volailles : dernière chance pour Doux »,
et dans l’Usine Nouvelle « LDC et Al Munajem se partagent les principaux actifs du groupe Doux »