Cannabidiol : l’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre répond au syndicat du chanvre
L’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (UIVEC) a souhaité réagir à l’interview d’Aurélien Delecroix, président du syndicat du chanvre.
L’Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (UIVEC) a souhaité réagir à l’interview d’Aurélien Delecroix, président du syndicat du chanvre.
Dans une interview d’Aurélien Delecroix, président du syndicat du chanvre, publiée le 4 juin dernier sur le sujet du chanvre et des évolutions réglementaires relatives aux extraits de chanvre, l'Union des industriels pour la valorisation des extraits de chanvre (UIVEC) est mentionnée comme ayant « une position anti fleur » et comme étant une « émanation d'Interchanvre ». L'UIVEC souhaite exercer son droit de réponse sur ces deux points erronés.
Par voie de presse, les services du Premier ministre ont annoncé les arbitrages rendus au sujet des normes de commercialisation des produits contenant des extraits de chanvre, en particulier le cannabidiol (CBD). Si les fleurs de chanvre pourront demain être valorisées et extraites, la commercialisation des fleurs brutes de chanvre destinées à être fumées, vaporisées ou infusées, demeurera interdite. Quelques acteurs du secteur du chanvre, non représentatifs, regrettent cette décision et tentent de trouver un coupable. L'UIVEC souhaite rappeler qu'elle n'a jamais pris position sur la question de la fleur brute. L'organisation professionnelle a œuvré pour faire autoriser les extraits de chanvre et les cannabinoïdes non psychotropes issus de toutes les parties de la plante. En aucun cas, elle ne s'est mobilisée pour autoriser ou faire interdire les fleurs brutes. Contrairement à ce que peuvent dire et écrire certains acteurs, l'UIVEC rappelle enfin que l'évolution réglementaire était attendue par de très nombreux acteurs économiques et agriculteurs, et que la fin du "flou réglementaire" signe l'ouverture d'un marché encadré, profitable aux acteurs nationaux. Il s'agit d'un excellent signal envoyé aux acteurs économiques et producteurs de chanvre historiques qui vont pouvoir investir sereinement dans ce secteur d'activités.
Par ailleurs, l'UIVEC est indépendante de toute autre organisation. Elle compte parmi ses rangs de très nombreux acteurs économiques et industriels établis, représentatifs de l'ensemble de la chaîne de valeur (de la graine à la distribution des produits finis). A date, l'organisation professionnelle rassemble près de 6 milliards d'euros de chiffre d'affaires cumulés et représente plus de 15 000 emplois.
Faire porter le chapeau à d'autres organisations professionnelles pour masquer ses propres erreurs est une technique diffamatoire qui n'honore pas ceux qui l'utilisent.