Astuce d'éleveur : un quai d’embarquement adaptable en largeur
Les associés du Gaec des Hautes Broudières, à Tourouvre au Perche dans l’Orne, ont légèrement adapté leur quai d’embarquement pour ajuster sa largeur à la taille de la bétaillère.
Les associés du Gaec des Hautes Broudières, à Tourouvre au Perche dans l’Orne, ont légèrement adapté leur quai d’embarquement pour ajuster sa largeur à la taille de la bétaillère.
Angeline, Thierry et Martin Radiguet, à la tête d’un troupeau charolais de 80 mères naisseurs-engraisseurs de bœufs, portent une attention particulière au bien-être de leurs bêtes. C’est pourquoi, ils emmènent eux-mêmes les génisses, vaches et bœufs à l’abattoir. « On se trouve à 54 kilomètres de l’abattoir d’Alençon. On les conduit par huit (4 vaches/4 bœufs). Cela nous prend 3,5 heures mais on assure le bien-être de nos animaux jusqu’à l’abattage. On économise également 17 centimes pour le transport (en 2021), d’où une économie de 7 000 euros par an », explique Angeline Radiguet.
Le quai d’embarquement est essentiel pour une montée facilitée des animaux dans la bétaillère. Aussi, les éleveurs ont-ils élaboré un système afin de pouvoir resserrer les barrières et adapter leur largeur à la dimension de la bétaillère. Un dispositif permettant d’éclairer le quai a également été ajouté pour permettre les chargements nocturnes dans de bonnes conditions.
Des poteaux électriques ont été positionnés à chaque extrémité. Des tapis de carrière de sable ont été fixés sur le bas pour favoriser l’utilisation du quai d’embarquement avec des veaux.
Des tubulaires ont été soudées sur chaque poteau électrique.
Chaque tubulaire, grâce à une tige, permet de régler la largeur du quai.
Côté coût
Fournitures
Cette astuce est entièrement constituée de matériaux de récupération (poteaux électriques récupérés, tapis de carrière de sable, ferraille de l’exploitation).
Temps
Une demi-journée