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Un contrat Egalim2 signé entre Unicor et Carrefour

Dans le cadre du Salon de l'agriculture, Unicor et Carrefour ont signé un contrat conforme à Egalim2 pour des vaches limousines en filière Label Rouge Blason Prestige. 

De gauche à droite, pendant le Sia : Julien Volpelier, directeur des directeur des activités Aval d'Unicor, Pierre Cabrit, président de l'Organisation de producteurs bovine, Jean-Claude Virenque, président d'Unicor ; Julien Denormandie, ministre de l'Agriculture ; Rami Baitièh, directeur exécutif de carrefour et Bertrand Eon, directeur filière boeuf pour Carrefour
© Unicor

L'organisation de producteurs bovine du groupe coopératif Unicor a signé un contrat avec Carrefour dans le cadre du Salon de l'agriculture. L'abattage et la découpe sont réalisés en prestation de services par Ruthène Viandes, filiale à 100 % d'Unicor à Sainte-Radegonde dans l'Aveyron.

80 % coût de production - 20 % cotations

C'est un contrat conforme à la loi Egalim2. "Nous avons travaillé avec Carrefour à partir de notre expérience commune dans le cadre d'Egalim1 sur ce type d'animaux" explique Julien Volpelier, directeur des activités "aval" du groupe coopératif Unicor.

Ce contrat de trois ans démarre avec dix vaches limousines livrées par semaine en Label Rouge Blason Prestige pour des rayons traditionnels. Le prix payé aux éleveurs est calculé avec 80 % du coût de production établi par l’interprofession et 20 % de la moyenne des cotations du trimestre, auquels est ajoutée la plus-value "signe officiel de qualité".

Au-delà d'Egalim2 pour la pérennité du contrat

En particulier, figure dans ce contrat la mention de l'obtention de l'équilibre carcasse exclusivement au sein du rayon traditionnel. Un point clé pour que le contrat soit durable et valorisant pour les deux parties.

"Nous allons aussi, dans un contrat à part, prendre des engagements avec notre partenaire sur l'encadrement du coût des prestations de découpe et d'approche. Aller ainsi au-delà de la loi Egalim 2 est nécessaire pour que la valeur ne soit pas diluée, et revienne bien aux producteurs" explique Julien Volpelier.

Un potentiel de 1 000 animaux par an

Huit magasins sont engagés sur ce contrat pour leur rayon traditionnel. Entre 500 et 600 vaches engraissées par 93 adhérents de l'OP seront livrées chaque année pour démarrer. Le potentiel de cette filière est estimé à environ 1 000 vaches par an si quelques magasins supplémentaires sont recrutés. 

"Le contrat donne de la visibilité aux éleveurs. En prouvant son efficacité, il permet aux éleveurs de modifier leurs pratiques de renouvellement pour augmenter à moyen terme leur production de vaches répondant aux exigences du label rouge" fait valoir Julien Volpelier.

L'organisation de producteurs bovine d'Unicor rassemble 1 500 adhérents au total, sur l'Aveyron et les départements limitrophes dont le Cantal et la Lozère.

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