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Les cours des jeunes bovins poursuivent leur baisse

Les cours des jeunes bovins de type viande poursuivent leur baisse saisonnière, accentuée par une offre en légère hausse du fait de la renationalisation de l’engraissement en France, explique l'Institut de l'élevage dans sa dernière note de conjoncture publiée le 19 juillet 2024. 

jeunes bovins charolais engraissement
© S.Bourgeois

« Les cotations des jeunes bovins ont entamé leur baisse estivale, portée par un léger excès d’offre en animaux français lié à la renationalisation de l’engraissement », présente l'Institut de l'élevage (Idele) dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.

Les jeunes bovins de type viande sont, à la mi-juillet, très légèrement au-dessus de leur cours de 2023. « Ils restent très en-dessous des cotations italiennes qui se sont globalement mieux maintenues en début d’année », situent les économistes. 

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cotation jeunes bovins France

 

En Italie, entre mi-juin et mi-juillet, les cotations des mâles finis à Modène sont en effet restées stables, à 3,47 €/kg vif pour le mâle charolais Prima qualità (+5% /2023) et 3,78 €/kg vif pour le Limousin extra (+4% /2023). La baisse des disponibilités en broutards français a restreint les mises à l’engraissement depuis de longs mois dans les ateliers de la plaine du Pô (en particulier pour les femelles), toujours selon l'Idele. « Ceci limite considérablement les sorties de jeunes bovins finis en Italie. » Les abatteurs achètent quelques jeunes bovins finis supplémentaires en France. 

Des prix soutenus en Espagne

Les cours des jeunes bovins sont d'ailleurs supérieurs à leur niveau de l’an passé chez tous nos voisins européens. En Espagne, les exportations de jeunes bovins en vif et en carcasse restent dynamiques vers le bassin méditerranéen, ainsi que vers le Portugal pour la saison estivale. Le jeune bovin U cotait 5,53 €/kg éc, soit +6% /2023 mi-juillet.

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En Allemagne, le jeune bovin U était, à la même période, à 4,92 €/kg éc. « Le marché reste équilibré selon les experts allemands. Malgré une offre restreinte, les prix ont perdu quelques centimes début juillet sous la pression des abatteurs qui disent avoir du mal à répercuter les hausses auprès de leurs clients », commentent les experts.

En Pologne, la demande turque soutient le cours du jeune bovin. Durant les quatre premiers mois de 2024, 20 000 téc y ont été expédiées, et l'ensemble des exportations toutes destinations confondues progresse de 4 % par rapport à l'année dernière sur cette période. La cotation du jeune bovin polonais progresse dans ce climat favorable. 

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Les cours du broutard Charolais en baisse depuis juin

En France, les cotations du broutard Charolais U 350 kg et U 450 kg baissent depuis la mi-juin. Pour l'Institut de l'élevage, cette inflexion n'est pas représentative de la dynamique de cette année. « C'est sans doute une conséquence de la forte hausse des prix observée depuis le début de l'année (+20 %) qui a ponctuellement freiné la demande », explique Maxime Le Glaunec, économiste à l'Idele. Cette baisse est-elle passagère ? L'aplatissement du pic des naissances du printemps 2024 conduit à une raréfaction des broutards qui perdurera jusqu'à l'automne. »

 

 

 

 

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