Le marché des jeunes bovins est assaini
Depuis fin janvier, les stocks de jeunes bovins ont pu être écoulés, et la situation en Italie permet de maintenir les prix, analyse l’Institut de l’Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
Depuis fin janvier, les stocks de jeunes bovins ont pu être écoulés, et la situation en Italie permet de maintenir les prix, analyse l’Institut de l’Elevage dans sa lettre de conjoncture mensuelle Tendances.
« Depuis fin janvier, les abattages de jeunes bovins viande ralentissent enfin, signe de la fin de l’engorgement du marché" explique l’Institut de l’Elevage. L’afflux de vaches laitières avait saturé les abattoirs depuis l’été dernier et engendré un retard dans les sorties d'ateliers d'engraissement. La production de jeunes bovins laitiers poursuit d'autre part son déclin (- 7 % par rapport à 2018 sur les six premières semaines de l’année). De l’autre côté, l’offre en Italie est réduite. Ceci permet aux cours de remonter.
« La cotation du jeune bovin U a gagné 5 centimes sur les six premières semaines de l’année, à 4,02 euro/kg C, soit 1 % en dessous par rapport à 2018 mais 2 % au-dessous par rapport à 2017. » Celle du jeune bovin R a gagné 4 centimes sur la même période à 3,86 euro/kgC.
A noter que pour ce qui concerne le maigre, le marché algérien est ré-ouvert depuis le 10 février 2019, et l’offre réduite permet en ce début d'année de maintenir les cours à un niveau similaire à celui de l’an dernier à pareille époque.