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Génisses d´élevage
La Russie est un marché un peu particulier


Le ministère français de l´Agriculture a annoncé la réouverture du marché russe pour des génisses d´élevage issues d´une soixantaine de départements à compter du premier février dernier. Des exportations d´animaux aubrac, charolais, limousins et salers avaient déjà eu lieu en 1998 et 2001 vers ce pays qui serait toujours demandeur. La Russie a en effet sérieusement besoin de relancer sa production pour améliorer son autosuffisance alimentaire. Les génisses déjà exportées par la France sont depuis devenues des vaches et les résultats obtenus sont encourageants avec toutefois des bilans inégaux suivant les races, compte tenu des conditions climatiques difficiles de ce pays et aussi du manque de savoir-faire des acheteurs côté conduite d´élevage.
Il n´en demeure pas moins que nous n´en sommes qu´au tout début du processus entamé pour renouer des relations commerciales avec la Russie. « Il y a une vraie carte à jouer, mais il ne sert à rien de s´emballer pour ce projet tant que l´on n´en connaît pas clairement les conditions », soulignent certains observateurs. Il convient en effet de discuter sur la définition du produit demandé, sur les qualifications nécessaires, sur son prix et bien sûr sa disponibilité. Cette destination restera toutefois un marché un peu particulier à cause des taux de change et des garanties de paiement à obtenir. D´autres pays sont également intéressés par ce marché, même si la France a de sérieux atouts puisqu´elle fait figure de « réservoir européen » pour la génétique allaitante.

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