Double-activité
Pascal Berthelot, ex-journaliste d'Europe1 installé en micro-élevage pour « ne pas s’endetter »
Installé en 2012 à Baugé-en-Anjou, à une quarantaine de kilomètres d’Angers, Pascal Berthelot est « encore dans la phase où [il] garde [ses] génisses » pour agrandir son cheptel. Avec 13 vaches (rouges des prés, hereford et normandes) et 34 ha, l’ancien journaliste radio a choisi un modèle très progressif basé sur l’autonomie, y compris financière.
Installé en 2012 à Baugé-en-Anjou, à une quarantaine de kilomètres d’Angers, Pascal Berthelot est « encore dans la phase où [il] garde [ses] génisses » pour agrandir son cheptel. Avec 13 vaches (rouges des prés, hereford et normandes) et 34 ha, l’ancien journaliste radio a choisi un modèle très progressif basé sur l’autonomie, y compris financière.
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« Je ne voulais surtout pas m’endetter. Être libre et serein, c’était mon critère numéro 1 », résume celui qui a officié 16 ans chez Europe 1. « Né à la campagne, au milieu de la basse-cour », il a « toujours voulu devenir éleveur, un métier un peu magique ». Mais « sans abandonner mon autre activité » : animateur de débats lors d’événements organisés par les organisations agricoles. Un travail qui occupe « 50 à 80 % » de son temps et finance les investissements dans la ferme. Même si sa production – quasi exclusivement des veaux vendus en direct – connaît un succès commercial, l’élevage n’est pas encore rentable. « J’ai toujours voulu m’installer dans une optique économique, pour gagner de l’argent. Et je suis de plus en plus convaincu que je vais y arriver », martèle celui qui se défend de pratiquer une « agriculture du dimanche ». Onze ans après sa première vache, Pascal Berthelot a de toute façon déjà « réalisé son rêve » : « créer ma ferme de toutes pièces ».