Filière : la coopérative Euralis contractualise 1 500 bovins à l’année avec la maison Vignasse & Donney
Dans un communiqué publié le 18 juillet 2023, la coopérative Euralis a annoncé la signature d’un accord avec son partenaire historique, la maison bouchère Vignasse & Donney, basée dans les Pyrénées-Atlantiques. L’accord, qui court jusqu’en 2027, prévoit la valorisation annuelle de 1 500 vaches grasses sous contrat Egalim 2.
Dans un communiqué publié le 18 juillet 2023, la coopérative Euralis a annoncé la signature d’un accord avec son partenaire historique, la maison bouchère Vignasse & Donney, basée dans les Pyrénées-Atlantiques. L’accord, qui court jusqu’en 2027, prévoit la valorisation annuelle de 1 500 vaches grasses sous contrat Egalim 2.
« L’organisation de producteurs (OP) Euralis Bovins vient de signer un contrat de fourniture jusqu’en 2027 avec son partenaire historique dans la zone sud-ouest, Vignasse & Donney » rapporte le pôle agricole d’Euralis dans un communiqué publié le 18 juillet 2023. Pour la coopérative, la signature de ce partenariat permet de proposer des contrats sur le long terme et donc de fidéliser les éleveurs.
L’accord prévoit la vente de 1 500 bovins contractualisés par an. Les catégories concernées sont les vaches grasses label et non label. « Cet avenant, conforme à la loi de protection de la rémunération des agriculteurs Egalim 2, présente l’avantage de tenir compte des coûts de production des éleveurs dans la fixation des prix de vente des bovins » précise Claude Carniel, responsable de l’activité bovins chez Euralis.
Un partenariat qui donne de la visibilité
« Le prix de vente est un mix entre la cotation du marché telle que donnée par FranceAgriMer et les indicateurs de coût de production déterminés par l’interprofession », ajoute la coopérative Euralis, contactée par Réussir Bovins viande. L’accord prévoit par ailleurs une révision du prix au trimestre. Ces changements marquent « une rupture avec les pratiques habituelles et la négociation du prix de gré à gré ».
« Cette nouvelle méthode de fixation des prix permet d’être au plus près des coûts de production tout en restant en adéquation avec le marché. Elle offre aussi l’opportunité de sécuriser la rémunération de l’éleveur puisque le coût du bovin est connu dès le début de l’engraissement : c’est une évolution très positive » commente Paul Capdecomme, directeur général Vignasse & Donney.