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Eliance : « Apporter des solutions aux élevages pour les enjeux de demain »

Allice et France conseil élevage ont acté leur rapprochement et créé une nouvelle fédération nommée Eliance. Le point sur cette fusion avec Dominique Davy, président d’Eliance.

Eliance : « Apporter des solutions aux élevages pour les enjeux de demain »
© Elliance

Qu’est-ce qui a motivé cette fusion ? Qui est impliqué ?

Dominique Davy – Les éleveurs connaissent aujourd’hui des mutations profondes, tant en nombre qu’en technicité ce qui impacte les entreprises de conseils et de services en élevage. Les fédérations se devaient d’évoluer rapidement à leur tour. D’où ce rapprochement entre France conseil élevage (FCEL), réseau de conseil technico-économique et de contrôle de performances des cheptels, et d’Allice, l’Union des coopératives de sélection génétique et de reproduction des ruminants, pour créer Eliance. Cette nouvelle organisation qui ne laisse personne de côté, rassemble 126 entreprises au service de 80 000 éleveurs de ruminants. Nous avons fait le choix d’une gouvernance équilibrée entre nos deux fédérations. Cette alliance s’inscrit dans une ambition commune d’apporter aux entreprises et aux éleveurs des moyens renouvelés pour faire face aux enjeux nés des nombreuses mutations en cours.

Quel sera le rôle de cette nouvelle structure ?

D. D. – Notre objectif est d’unir nos forces et de rassembler nos métiers pour servir au mieux nos adhérents et être encore plus compétitifs demain.

Avec Eliance, nous souhaitons mettre en place une structure pour servir au mieux nos adhérents et anticiper les enjeux que l’on voit poindre au niveau national comme international : souveraineté alimentaire, environnement, changement climatique, biodiversité, qualité des produits, santé, rentabilité, revenu des éleveurs. Plus que jamais, nous avons besoin de nous retrouver en une grande maison fédérale commune afin de faire converger nos expertises techniques et scientifiques.

Un éleveur sur deux fait appel aujourd’hui à au moins une entreprise du nouveau réseau élargi d’Eliance. Nous disposerons d’une force de frappe plus importante et d’une meilleure écoute au niveau notamment du ministère de l’Agriculture et de l’Europe car nous serons en capacité de représenter une majorité d’éleveurs.

Quels changements, intérêts pour les éleveurs ?

D. D. – Sur le terrain, nous respecterons la vie de chaque entreprise. Les éleveurs garderont les mêmes interlocuteurs, les mêmes services, mais avec une collaboration renforcée. Ce rapprochement s’effectue sans plan social. Ceux qui adhéraient des deux côtés n’auront plus qu’une seule fédération. Nous portons une vision de l’élevage qui peut et va apporter des solutions pour répondre aux enjeux de demain. Eliance représente plus de 900 000 heures de conseil distribuées par an (reproduction, nutrition, santé, bâtiment…).

Nous sommes un outil au service de ses adhérents dont l’objectif est aussi de leur apporter une meilleure compréhension des textes de loi, d’augmenter le potentiel de responsabilité économique et sociale des entreprises.

Pouvons-nous attendre une diffusion plus rapide des innovations ?

D. D. – Nous aurons une puissance de recherche encore plus forte. Nos organisations se doivent d’anticiper et d’accompagner les changements. Eliance va permettre à ses adhérents de bénéficier d’outils et de services innovants, de profiter d’une puissance de recherche et développement pour maintenir la compétitivité et l’avance technologique des adhérents avec l’appui de la fédération et le renforcement des partenariats (Cniel, Interbev, Institut de l’élevage, Inrae…), de renforcer leur impact positif sur l’environnement tout en partageant des valeurs fortes.

La création d’Eliance accélère l’innovation du réseau et permet de relever le défi de l’épigénétique qui influe sur la connaissance des animaux et le développement de certains gènes, en lien avec le changement climatique.

Anticiper et accompagner les changements

Eliance en quelques chiffres

- 126 adhérents
- 6 162 salariés dont 1 500 conseillers et 2 200 inséminateurs
- 100 % du territoire français couvert par le réseau
- 500 millions d’euros de chiffre d’affaires réalisés par les entreprises du secteur
- + 6 500 000 inséminations par an soit 86 % des inséminations en France
- + 1 970 000 animaux au contrôle de performances 300 000 animaux génotypés par an

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