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Croisement changus : « Une conduite facile et un bon potentiel de croissance »

Bernard Malley et Marie Loison, à la tête d’un troupeau de 110 vaches charolaises et 40 aubracs, sont en système naisseur engraisseur, à Villefranche-d’Allier. Ils ont eu leurs premiers produits à naître cet été. 

« Nous nous étions retrouvés avec plusieurs vaches charolaises vides, au mois de mars-avril. Nous envisagions de les mettre à la reproduction avec un de nos taureaux aubrac, mais nous étions un peu hésitants par rapport aux mauvaises expériences passées. Or, nous souhaitions avoir le minimum de surveillance sur ce lot-là. C’est au détour d’une conversation au Sommet de l’élevage 2022, avec Feder, que l’idée du croisement Angus a été mise sur la table. Le taureau est arrivé à la mi-octobre, quatorze croisés sont déjà nés et les éleveurs en attendent encore sept. Toutes ont mis bas seules, et sans aucune assistance à la tétée. Nous envisageons de remettre une vingtaine de vaches et génisses au taureau qui resteraient au champ tout l’hiver. Ce lot, conduit à part, ne nécessite pas beaucoup de travail et le potentiel de croissance des premiers produits est prometteur. À un mois d’âge, les croisés sont déjà plus lourds que ceux en race pure, et sans complémentation ».

Pour en savoir plus | Génétique : le croisement Angus x charolais à l’essai pour contrer la viande bovine importée

Lire aussi | « Le croisement "changus" assure un début de carrière serein à nos primipares »

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