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Coopératives : Euralis confie à Lur Berri la collecte, l’allotement et la mise en marché des bovins

La coopérative Euralis confie à Lur Berri la collecte, l’allotement et la mise en marché de ses 11 000 bovins, annoncent les deux coopératives basées dans les Pyrénées-Atlantiques dans un communiqué commun le 25 octobre.

<em class="placeholder">Vaches blondes d&#039;Aquitaine au pâturage dans les Pyrénées-Atlantiques (Nouvelle-Aquitaine)</em>
En mutualisant la collecte et la mise en marché des bovins, Euralis et Lur Berri souhaitent pérenniser la production de bovins viande en Pyrénées-Atlantiques.
© Lur Berri

À partir de la fin de l’année 2024, les 500 éleveurs bovins adhérents à Euralis verront la totalité de leurs 11 000 bovins collectés et mis sur le marché par la coopérative basque Lur Berri, qui collecte déjà 70 000 têtes chez 1 800 éleveurs. Pour les deux coopératives des Pyrénées-Atlantiques, il s’agit avant tout d’un moyen de raisonner le transport des animaux. « Les tournées de collecte seront optimisées, plutôt que chacun passe avec son camion dans les mêmes communes », illustre Guillaume Gautron, directeur général délégué de la branche animale de Lur Berri.

Pas de changements pour les éleveurs

Pour les éleveurs adhérents à Euralis, rien ne change si ce n’est le logo sur le camion de collecte. « L’OP Euralis a adhéré à la coopérative Lur Berri. Ce n’est pas un rachat », insiste Laurent Dubain, directeur général du pôle agricole d’Euralis. « Nous l’avons annoncé aux éleveurs il y a deux semaines. Passé les premières réactions, les retours sont positifs car ils connaissent les difficultés de la filière. »

Pérenniser la production bovine

Pour les deux coopératives, cette collaboration s’inscrit en effet dans un objectif stratégique commun : pérenniser la production de bovins viande locale. L’optimisation des charges de transport participe à la compétitivité de la filière et doit donc pérenniser le revenu des éleveurs. « Les animaux commercialisés en Label Rouge Blonde d’Aquitaine, en particulier, représentent de petits volumes à chaque tournée et bénéficieront donc d’autant plus de la réduction des charges », souligne Guillaume Gautron. Concernant les broutards, « Lur Berri offre un accès plus large au marché à l’export, via notre activité de négoce Alliance Occitane, notamment vers l’Italie et l’Espagne », affirme le responsable de la coopérative.

Si ce type de collaboration entre concurrents n’est pas dans les habitudes de la production bovine, les coopératives le pratiquent déjà sur les filières végétales, « par exemple pour l’achat des engrais ou le stockage de céréales en zone portuaire », illustre Laurent Dubain.

À propos du groupe coopératif Lur Berri

Ancrée au Pays basque depuis 1936, Lur Berri est une coopérative agricole basée à Aïcirits. Sa filière bovine est constituée d’une quarantaine de collaborateurs, de 1 800 éleveurs bovins apporteurs de 70 000 animaux.

À propos du groupe coopératif Euralis

Ancrée dans le Sud-Ouest depuis 1936, Euralis est une coopérative polyvalente, basée à Lescar. Sa filière bovine est issue de la fusion avec la CELPA en 2015 et regroupe 500 éleveurs, apporteurs de 11 000 têtes, opérées par une douzaine de collaborateurs.

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