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Charolais de Bourgogne trace sa route

Un an après son lancement officiel sous IGP, la filière Charolais de Bourgogne est sur la bonne lancée pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés.

Une dégustation a été organisée au Salon de l'agriculture. La communication grand public est le cheval de bataille de la démarche.
© Charolais de Bourgogne

"En 2018, un peu moins de 1 000 tonnes ont été commercialisées", annonce Régis Taupin, éleveur dans la Nièvre et président de l’association Charolais de Bourgogne. "L’objectif des 3 000 tonnes dans les prochaines années est réalisable." Cette filière, qui représente un volume potentiel important, avec l’herbe comme marqueur et le bénéfice de l’image du berceau de la race, intéresse en effet les clients. La concrétisation des bons contacts engagés ces derniers mois devrait permettre à Charolais de Bourgogne de décoller. Cette filière vise à la fois un maillage national dans la grande distribution et en boucherie traditionnelle, et des offres spécifiques pour la restauration. L’IGP a été obtenue en mai 2017. Une marque avait été créée dès 2005. La plus-value pour l’éleveur est actuellement de 0,10 euro/kgc. "Nous voulons monter cette plus-value à 0,20 euro par kilo de carcasse d’ici la fin de l’année 2019, ce qui la placera au niveau de la filière label rouge et représente le seuil déclencheur aux yeux des éleveurs pour la mise à l’engrais d’animaux." Des démarches sont également entreprises pour valoriser des jeunes bovins dans la filière Charolais de Bourgogne, notamment sur les marchés grecs, allemands et italiens.

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