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Aide à l’installation : qu’est-ce que le fonds de dotation « Élevons pour l’avenir » ?

Porté par Interbev Pays de la Loire, le fonds de dotation « Élevons pour l’avenir » vise à aider les porteurs de projets à s’installer en viande bovine dans la région et ainsi, à enrayer le risque de déclin du cheptel.

Corinne Ruflin, chargée de communication partenariat et mécénat, et Sébastien Valteau, éleveur et président du fonds Elevons pour l’avenir.
Corinne Ruflin, chargée de communication partenariat et mécénat, et Sébastien Valteau, éleveur et président du fonds Elevons pour l’avenir.
© Catherine Perrot

Comment le fonds de dotation « Élevons pour l’avenir » a vu le jour ?

Les origines de ce fonds remontent au Fonds régional interprofessionnel dédié à l’installation des jeunes (FR2I) de 2017, qui a évolué, en 2020, vers un fonds de dotation d’intérêt général. En 2022, il a redéfini ses objectifs, en les calquant sur ceux du plan de filière viande bovine national. Le fonds « Élevons pour l’avenir » est donc opérationnel depuis 2023.

Un nouvel outil pour favoriser l’installation en viande bovine

Sous quelle forme cette aide est-elle versée ?

Concrètement, il apporte aux porteurs de projet une aide sous forme d’un prêt d’honneur (à taux zéro) de 50 000 € : « cette somme a la capacité de rassurer les partenaires bancaires et de créer un effet de levier », commente Sébastien Valteau, éleveur de bovins viande à Marigné dans le Maine-et-Loire, président d’Élevons pour l’Avenir et d’Interbev Pays de la Loire. Cette somme sera remboursée par le jeune installé durant les dix premières années d’installation, à raison de 250 euros par mois pendant les cinq premières années, puis 500 € par mois durant les cinq suivantes.

En tant que porteur de projet, quelles sont les conditions à remplir pour en bénéficier ?

Ce coup de pouce peut être attribué à des porteurs de projet d’installation en viande bovine, de moins de 50 ans, à condition de s’inscrire dans une démarche de contractualisation avec l’aval pour au moins la moitié de la production. Dans ce même ordre d’idée de sécuriser les aspects économiques, le porteur de projet s’engage à suivre une formation sur des coûts de production.
Le jeune installé doit par ailleurs disposer d’un minimum de 0,7 ha de prairie (naturelle ou temporaire) par vache reproductrice et suivre les engagements de la charte Boviwell. Il a également des obligations d’ordre environnemental : réaliser un diagnostic officiel de ses émissions de gaz à effet de serre, établir un plan de progrès sur celles-ci, et réaliser un diagnostic de biodiversité. La biodiversité liée à l’élevage de bovins allaitant fait partie des points positifs que la filière souhaite mettre en avant. Enfin, le jeune installé doit être accompagné par un parrain, éleveur plus expérimenté avec qui il aura des échanges réguliers.

Pour en savoir plus | Le fonds de dotation Élevons pour l’avenir accompagne un premier éleveur en bovins viande

À retenir

Un prêt d’honneur de 50 000 €, remboursé sans intérêts sur dix années, correspond à un gain financier net pour le jeune installé d’environ 15 000 € par rapport à un prêt classique à 4,5 %.

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