Aller au contenu principal

89 % des Français aiment la viande

Ceux qui excluent ou limitent déjà la consommation de viande, sont plus nombreux à vouloir aller plus loin, notamment chez les jeunes. © F. d'Alteroche
Ceux qui excluent ou limitent déjà la consommation de viande, sont plus nombreux à vouloir aller plus loin, notamment chez les jeunes.
© F. d'Alteroche

Le fait de ne pas vouloir manger de viande n’est pas un phénomène nouveau. Il y a toujours eu des consommateurs qui, pour différentes raisons, choisissent d’exclure les produits carnés de leur alimentation. Dans la mesure où ce phénomène est de plus en plus mis en avant, FranceAgrimer a récemment commandé une étude pour évaluer plus précisément ce phénomène et son impact en France sur les filières animales et végétales. Ce travail a été mené auprès de 15 000 personnes âgées de 15 à 70 ans. « Seuls 2,2 % des Français interrogés déclarent avoir adopté un régime sans viande (pescetarien, végétarien ou végan). En revanche, 89 % d’entre eux déclarent aimer la viande, 79 % pensent qu’en manger est nécessaire pour être en bonne santé, 63 % estiment que le repas est plus convivial avec de la viande et 90 % considèrent que manger de la viande est compatible avec le respect du bien-être animal », précise le compte rendu de ce travail confié par FranceAgrimer à l’Institut français d’opinion publique (Ifop). La situation est loin d’être au beau fixe pour autant puisque « 68 % des répondants pensent qu’on consomme trop de viande en France, 60 % estiment que le poisson est plus sain que la viande et 56 % que la production de viande a un impact négatif sur l’environnement ».

Ne pas occulter les motifs économiques

Toujours d’après cette étude, les adeptes des régimes sans viande affichent un profil résolument féminin, urbain et appartenant aux catégories socioprofessionnelles diplômées au-delà du secondaire. La composition du foyer joue également un rôle important : « les célibataires sont surreprésentés parmi les végétariens, pescetariens et végans. De même, les régimes excluant ou limitant la viande sont plus fréquents dans les foyers sans enfants de moins de 15 ans ». La difficulté de concilier ses pratiques alimentaires avec les goûts et besoins des autres membres du foyer peut constituer un frein à l’adoption d’un régime restrictif.

Lire aussi : L’avis mitigé de 4 533 Français sur la viande de culture

Les motifs économiques ont été également mis en avant, en particulier par les flexitariens. Cette frange de la population qui est définie comme ayant choisi de réduire sa consommation de produits carnés sans avoir l’intention de la faire totalement cesser pour autant. À côté des craintes pour leur santé, les flexitariens évoquent le prix des produits carnés et leur impact environnemental comme étant les deux autres principaux motifs qui les incitent à réduire leur consommation.

Les plus lus

éleveur taureau charolais
Entreprise de travaux agricoles : « Je délègue mes 30 hectares de cultures à une ETA et je consacre mon temps à mon troupeau »

Passionné par la sélection et la technique, Julien Demongeot réserve son temps et son énergie à son troupeau de cent…

éleveur tracteur ETA délégation travaux agricoles
Entreprise de travaux agricoles : « Nous déléguons de A à Z les cultures »

Jean-Marc et Patricia Touillon, éleveurs de charolaises dans la Nièvre, se consacrent à leur cœur de métier autour de la…

éleveur éleveuse parthenaise
Entreprise de travaux agricoles : « Nous avons confié notre centaine d’hectares de cultures diversifiées »

L'EARL de Lartois, dans le Nord, délègue à une ETA une bonne partie des travaux de ses cent hectares de cultures. Son matériel…

Commerçants en bestiaux : « Les négociants s’engagent au quotidien, ils ont aussi des attentes vis-à-vis de leurs partenaires »

Lors du 35ème congrès d'Elvea le 5 septembre dans le Puy-de-Dôme, la Fédération française des commerçants en bestiaux a…

éleveur salers chevaux de trait bretons prairie
Entreprise de travaux agricoles : « Éleveur double actif, je délègue mes 15 hectares de foin à une entreprise »

Julien Goibier préfère investir dans la génétique que dans du matériel, et étant double actif, il gagne du temps en faisant…

éleveur cornadis salers
Sabot d’or 2023 : La sélection des salers se conjugue à l’élevage de chevaux de course

En Normandie, Pierre Julienne a remporté le Sabot d’or 2023. Son troupeau salers est un atelier complémentaire à son élevage…

Publicité
Titre
Je m'abonne
Body
A partir de 90€/an
Liste à puce
Accédez à tous les articles du site bovins viande
Profitez de l’ensemble des cotations de la filière bovins viande
Consultez les revues bovins viande au format numérique, sur tous les supports
Ne manquez aucune information grâce aux newsletters de la filière bovins viande